24-12-2013 08:54 - Mohamed Ali Ould Deyahi soutient une thèse sur l’économie informelle en Afrique de l’Ouest:

Mohamed Ali Ould Deyahi soutient une thèse sur l’économie informelle en Afrique de l’Ouest:

Un travail de recherche hautement stratégique.

Notre compatriote Mohamed Ali Ould Deyahi, haut fonctionnaire aux Nations Unies à Genève (BIT) vient de publier une thèse de Doctorat en Sciences de Gestion ayant pour thème la dynamique de l’économie informelle : quelle place, quel rôle, quel avenir dans les pays de l’Afrique de l’Ouest ?

La thèse a été soutenue en novembre dernier à l’Université BSL (Lausanne). Ce travail, d’une haute valeur scientifique, comble un vide énorme pour les chercheurs intéressés par le secteur informel en Afrique. La thèse sera éditée très prochainement par les éditions Flammarion.

En attendant Le Calame vous propose cette semaine son introduction (pp. 9 à 17) qui constitue un résumé succinct de ce travail de recherche hautement stratégique au regard du poids économique et des enjeux liés à l’économie informelle dans les pays en développement.

1 Introduction Générale

1.1 Contexte global de la recherche

Les activités économiques informelles existent depuis bien longtemps et restent fort répandues dans le monde, notamment dans les pays d’Afrique, et en particulier dans ceux d’Afrique de l’Ouest où elles représentent entre 40 et 50 % du PIB, et entre 40 et 90 % de l’emploi selon le pays.

En effet si elles connaissent une évolution à travers les époques, leur part dans l’activité économique globale reste significative voire importante aujourd’hui, et ce quelle que soit la stratégie économique mise en application par les pouvoirs publics de ces pays.

Cette situation qui perdure aujourd’hui interroge fortement les conceptions économiques dominantes qui veulent qu’un système économique vertueux et développé soit formalisé en évinçant l’informel pour être efficace.

Or, il semblerait que moins l’économie formelle est en mesure d’offrir des opportunités d’emploi, plus les demandeurs d’un poste de travail s’orientent, par la force des choses, vers les différentes sphères de l’économie informelle à la recherche d’une activité génératrice d’un revenu. Le statut d’emploi importe peu : apprenti, aide familiale, collaborateur, salarié, auto-emploi, etc.

Si les causes de l’émergence de l’économie informelle sont fort diverses, elles semblent bien être liées, directement ou indirectement, au niveau de développement économique et social des pays concernés.

Aussi la nature et la forme des activités informelles diffèrent-elles selon les groupes de pays et sont en évolution permanente dans le temps. Ce qui a donné lieu à de très nombreux travaux sur l’économie informelle d’une part et de plus en plus sur les « unités de productions informelles » (UPI) qui la composent, d’autre part.

Ces travaux se sont particulièrement accrus depuis la décennie 1970. L’économie informelle est ainsi devenue progressivement un champ d’étude fertile qui attire l’attention et l’intérêt des chercheurs universitaires, des centres de recherche dédiés au développement, des pouvoirs publics nationaux et aussi des organismes internationaux, dont en premier lieu, le Bureau International du Travail (BIT).

Les travaux réalisés à propos de l’économie informelle portent notamment sur les domaines suivants :

-la conception du secteur informel, de l’économie informelle, ainsi que les autres concepts qui s’y attachent ;

-la méthodologie d’évaluation de l’importance de l’économie informelle ;

-les éléments de caractérisation de l’économie informelle : l’entreprise informelle du point de vue des théories des organisations, les différents modèles descriptifs de l’économie informelle, les indicateurs économiques et juridiques, les données culturelles et sociales ;

-les causes et les raisons de l’émergence de l’économie informelle ;

-les données statistiques sur l’économie informelle ;

-le dualisme de l’économie informelle ;

-les stratégies mises en application pour favoriser la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.

L’analyse des caractéristiques de l’économie informelle laisse clairement apparaître que cette dernière est loin d’être uniforme et qu’elle est plutôt hétérogène, aussi bien sur le plan sectoriel que géographique, donnant lieu à deux groupes d’UPI : un premier groupe d’UPI dynamiques et évolutives, et un deuxième groupe à caractère plus ou moins statique, de survie.

Chacun de ces deux groupes se caractérise par des indicateurs liés aux dimensions de la performance économique, des relations avec l’économie formelle, des liens avec l’économie internationale (importations, exportations, commerce transfrontalier), du rôle et place de la femme, des modalités de financement etc.

Devant l’ampleur prise par l’économie informelle dans les pays en développement, notamment les pays de l’Afrique de l’Ouest, il fut constaté un changement progressif dans l’attitude des pouvoirs publics à l’égard de cette large sphère économique et sociale.

En d’autres termes, une vision de répression et de lutte contre l’économie informelle a commencé à laisser place à des stratégies d’acceptation de ces activités en raison de leurs apports précieux, particulièrement en matière d’emploi, de fourniture de biens et de services, et ce à des prix à la portée de la majorité des consommateurs.

Ce revirement s’explique par des considérations de nature politique, économique et entrepreneuriale. D’où le recours à de nombreuses actions visant, à court, moyen et long termes, à faciliter une transition souple vers l’économie formelle.

Néanmoins, les résultats enregistrés jusqu’à présent semblent être relativement limités sans que l’on en comprenne toujours les raisons.

Tout ceci confirme la complexité de ce phénomène, et par là même la difficulté à en comprendre la dynamique ; or seule une connaissance plus fine de cette réalité économique singulière permettrait de la gérer avec plus d’intelligence et donc d’efficacité.

1.2 Problématique et hypothèses de travail

La présente thèse a pour point de départ le dualisme repéré de l’économie informelle dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et qui peut être décrit dans les termes suivants :

-d’une part une économie de production de biens et services adaptés au pouvoir d’achat de larges couches de la population, créatrice d’emploi et de revenus, capables de flexibilité et d’adaptation, valorisant l’initiative individuelle et l’esprit de solidarité.

-d’autre part une économie peu productive caractérisée par la petite taille des UPI, la faiblesse de l’accumulation moyenne du capital, la précarité des conditions de travail, l’absence de possibilités d’expression des travailleurs, et l’incapacité de participer efficacement aux structures de l’économie internationale.

Ainsi le premier type d’économie informelle, dynamique et évolutive, s’avère être une réalité socio-économique positive en soi, aux côtés de l’économie formelle ; ce qui conduit à s’interroger sur les relations qu’elles entretiennent, dans leurs origines et dans leurs conséquences :

L’économie informelle et l’économie formelle sont-elles indépendantes ? Ou sont-elles rivales, voire contradictoires ? Ou encore sont-elles liées comme deux étapes successives d’un développement économique national ? Ou finalement sont-elles complémentaires et utiles l’une à l’autre ?

De cette question centrale de la nature des liens qu’entretiennent économie informelle et formelle, que la présente recherche tentera d’approfondir, découle immanquablement une problématique pragmatique intéressant les décideurs et planificateurs :

Faut-il laisser faire, voire encourager l’économie informelle en raison de son impact positif sur l’emploi et la création de revenus, et dans ce cas quelles mesures nécessaires voire incitatives faut-il? Au contraire faut-il l’amener à mettre en application la réglementation en vigueur dans l’économie formelle, au risque de remettre en question sa capacité de faire vivre une population active sans cesse?

Est-ce impératif de faire un choix entre ces deux stratégies ou est-ce possible d’œuvrer pour les concilier et les poursuivre?

Si la problématique, tant théorique qu’appliquée, présentée ci-avant, relève a priori des champs de l’économie et du politique, la présente thèse s’ancre dans le champ des sciences de gestion par le fait qu’elle adopte une approche centrée sur les acteurs économiques, principalement les entrepreneurs informels, mais aussi les dirigeants d’entreprises formelles, et accessoirement les décideurs de politiques économiques :

il s’agira ici d’analyser les situations humaines entrepreneuriales sous forme de besoins et comportements conduisant à l’émergence des UPI, des modes de gestion ainsi que des besoins et attentes pour le développement des UPI, enfin de la conception des règles collectives destinées à respecter l’équilibre socio-économique des UPI.

La présente thèse commence par la présentation de l’état de l’art en la matière et portera notamment sur les thèmes suivants :

- La définition et la caractérisation de l’économie informelle.

- Les causes de l’émergence de l’économie informelle.

- Les raisons de la persistance de l’économie informelle.

- L’évaluation statistique du secteur informel en Afrique de l’Ouest.

- La dualité « économie informelle dynamique/statique » dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.

- La transition vers l’économie formelle en Afrique de l’Ouest : principes et expériences.

A la lumière des enseignements tirés de la présentation de l’état de l’art et compte tenu de la problématique précitée de notre thèse, elle va analyser dans une deuxième partie les axes cités ci-après :

- Dualisme de l’économie informelle : quelle mobilité ?

- Economie informelle/économie formelle : quelles relations ?

- Fonctionnement de l’économie informelle : quelles particularités ?

- Environnement réglementaire et institutionnel : quelle formalisation ?

De cette analyse, vont émerger huit hypothèse de travail. Elles feront l’objet d’un test de vérification sur le terrain dans trois pays et qui peuvent être considérés comme étant représentatifs de la Région de l’Afrique de l’Ouest : Mali, Mauritanie et Sénégal.

La méthode qui sera retenue est celle des « études de cas » portant sur une UPI à caractère dynamique, la deuxième à caractère plus ou moins statique (de survie) et ce dans chacun des trois pays précités d’où un total de six études de cas.

Il s’agit donc « d’études de cas-test » exposées dans la troisième partie et dont l’objectif sera de tester les hypothèses préalablement formulées, autrement dit, elles seront appelées à confirmer, infirmer ces hypothèses ou découvrir de nouvelles réalités.

La quatrième partie de la présente thèse sera consacrée à la présentation des éléments d’une stratégie de formalisation qui essaie de dépasser le dilemme : intégration à terme de l’économie informelle dans l’économie formelle ou maintien en l’état de cette économie informelle. Ladite stratégie se veut un projet de restructuration des UPI, particulièrement celles relevant du groupe dynamique et évolutive ou le segment élevé de l’économie informelle.

Ce projet ambitionne de conserver les atouts, les particularités et la flexibilité des UPI tout en cherchant à accroître leurs capacités d’investissement, améliorer leurs conditions de travail et répondre dans la mesure du possible aux contraintes des entrepreneurs des UPI qui ont donné la preuve de leur esprits d’entreprise.

1.3. Approche épistémologique et méthodologique

Concernant le positionnement théorique de cette thèse, il s’articule sur plusieurs champs disciplinaires : l’économie du développement mais aussi l’économie internationale, la gestion et notamment des petites unités productives ou gestion artisanale, la motivation et particulièrement celle entrepreneuriale, ainsi que la dimension sociologique notamment familiale et communautaire, sans oublier les politiques institutionnelles tant nationales qu’internationales.

Cet ancrage multidisciplinaire peut être critiqué pour son ambition à embrasser trop de domaines et par là même à se montrer trop syncrétique et hétérogène au risque de ne pas assurer un retour de savoir suffisamment fiable et pragmatique

Ce à quoi nous répondons qu’une approche multidisciplinaire nous semble être la seule à même de renouveler l’étude du phénomène de l’économie informelle, à travers une conception plus holistique et dynamique, sinon systémique ; nous nous efforçons d’ailleurs dans cette logique de proposer des possibilités d’actions dans chacune de ces sphères disciplinaires.

Le positionnement épistémologique sera lui aussi pluriel, puisqu’il considérera d’une part les mécanismes et les effets structurels, et d’autre part, les comportements voire les logiques personnelles des acteurs/ auteurs de l’économie informelle

Les recherches relatives à l’épistémologie considèrent cette discipline comme une étude critique des sciences, destinée à déterminer leur logique, leur valeur et leur portée. D’autres études mettent l’accent sur le rôle de l’épistémologie pour distinguer ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas.

De cette perception de l’épistémologie découlent trois paradigmes :

-le paradigme positiviste qui considère la recherche comme le reflet d’une réalité qui existe indépendamment du chercheur et appréhendée par des méthodes rationnelles et expérimentales : il y a une indépendance entre l’objet (la réalité) et le sujet qui l’observe ou l’expérimente ;

-le paradigme interprétativiste qui consiste à rechercher une interprétation de la réalité par le chercheur. Ce qui implique de retrouver les significations que les auteurs donnent à la réalité dans le temps et dans l’espace ;

-le paradigme constructiviste : il est basé sur la vision du chercheur par rapport à la réalité (processus de construction). Il y a une dépendance entre le sujet et l’objet, qui fait que la perception de la réalité est dépendante de l’esprit, de la conscience de celui qui l’observe.

La perception épistémologique qui sera suivie pour l’élaboration de cette thèse se situe dans l’approche multi paradigmes, résultant d’un dialogue entre les trois paradigmes précités. Ainsi, je serai amené à faire appel au paradigme positiviste pour dégager les conditions d’activités des UPI, leurs caractéristiques de gestion en matière d’emploi, de rémunération, de financement ; les conditions de production et de concurrence, les principales difficultés et leurs perspectives d’évolution.

Le paradigme interprétativiste sera utilisé en vue de comprendre la réalité des UPI à travers la compréhension du sens, des intentions et des motivations de ses acteurs.

Le recours au paradigme constructiviste se fera en vue de l’élaboration des éléments relatifs au projet de stratégie de restructuration de l’économie informelle dans la perspective d’une formalisation adaptée et conforme à la nature des UPI.

S’agissant de la parte méthodologique, ma démarche se base, dans une première étape sur les faits établis par l’observateur (état de l’art sur l’économie informelle), ce qui m’amène à dégager des hypothèses de travail.

Par le biais de ces hypothèses qui feront l’objet d’études de cas-test, j’œuvrerai à l’aide d’une démarche hypothético- déductive à dégager la stratégie précitée de restructuration et de formalisation des UPI dans les pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir la Mauritanie et les pays membres de l’ «Union Economique et Monétaire Ouest Africaine » (Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal).

La méthodologie de recherche terrain retenue est une étude de cas (6) pour la raison qu’il s’agit de pouvoir capter la dynamique propre à chaque cas d’UPI, de son avènement à la caractérisation de sa situation actuelle, en passant par son évolution. La démarche, de nature hypothético-déductive prouvée par un outil pré établi de recherche d’information (questions d’enquête), reste en même temps ouverte à une dimension exploratoire permettant de révéler, le cas échéant, des éléments pertinents imprévus.

1.4 Le plan de rédaction de la thèse :

A la lumière de ce qui précède, ce travail de recherche est structuré en quatre parties :

-la première partie propose un état de l’art concernant l’économie informelle ;

-la deuxième partie présente la problématique originale et les hypothèses de travail issues de cette recension de la connaissance actuelle sur l’économie informelle ;

-la troisième partie expose les résultats de l’étude de terrain qui a pour objectif l’exploration et la vérification des hypothèses à travers six études de cas ;

-la quatrième et dernière partie tire les renseignements de la nouvelle vision de l’économie informelle et propose des perspectives d’interventions aux différentes parties prenantes de l’économie nationale. Elle expose les éléments d’une stratégie de restructuration en vue d’une formalisation des UPI dans les pays de l’Afrique de l’Ouest.

Une partie annexe comprendra l’outil de recueil d’informations sur le terrain à savoir le questionnaire ayant servi à l’élaboration des études de cas, le matériau informationnel recueilli, les documents remplis par les UPI ayant fait l’objet de ces études ainsi que des tableaux de données statistiques relatives aux études sur l’économie informelle.



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Commentaires (4)

  • mauritania222 (H) 24/12/2013 18:47 X

    L'Etat Mauritanien doit beaucoup a ce haut fonctionnaire des Nations Unies

  • Africaine23 (H) 24/12/2013 17:52 X

    Ce commentaire s'adresse a Mseyka .
    Pour comprendre pourquoi Cridem a publié cette article il faudrait avoir un esprit un peu plus ouvert et non remplit de haine et de jalousie ! Les etudiants qui soutiennent leur these partout dans le monde je les respecte et les encourage enormement ! Mais tout ces etudiants ont il un passé comme Mr Ould Deyahi ? Ont il redigé leur these et en parralelle sont Haut fonctionnaire des Nations Unis ?

    Si Cridem a publié ceci c'est juste parce qu'il est differents ! Maintenant que Mr ould Deyahi est payé cridem, ou non ; que ce soit avec de l'argent volé ou non en quoi cela changera- il votre vie ? Certes beaucoup d'hommes mauritatien ont volé mais il y'a encore des hommes honnetes et sinceres dans notre pays ne faites pas de certains cas une generalité ! Vous savez c'est tres facile de se cacher derriere son ordinateur sous un pseudonyme et de critiquer .

    A bon entendeur salut !

    --------------------------------

    Mseyka, Africaine23,

    Décidément, qu'allez vous chercher ? Encore une fois, Cridem fait une revue de presse et cet article émane du Calame comme cela est indiqué au bas de l'article. Il entre donc dans le cadre de notre revue de presse quotidienne. Toute autre interprétation est sans aucun fondement

    Le webmaster

  • MSEYKA (H) 24/12/2013 15:00 X

    Et aprés? Et si vous faisiez un resumé de toutes les théses de doctorat, présentées par nos compatriotes à travers la planete, ce ne serait que justice; à moins que ce ne soit payé; or la plupart de nos etudiants peinent à acheter le ticket de Resto, contrairement à votre illustre bienfaiteur, qui a feraillé dans toutes les usines de Mauritanie et de Navarre.

  • Muhammad (H) 24/12/2013 14:08 X

    Bravo Docteur Mohamed Ali Ould Deyahi, Je vous félicite pour ce travail d'une importance capitale. J'ai vraiment hâte de lire cette thèse. Ce serait bien que Cridem nous informe la sortie du livre
    Mohamed DJIGO
    djigo1@hotmail.com