Il est de notoriété publique que l'université de Nouakchott est petit à petit devenue un lieu de prédilection de toutes les violations, où règne l'injustice en maître absolu et ce depuis pas mal de temps, le dernier événement en date est la confession d'un planton de l'université de Nouakchott à l'agence d'information Alakhbar, qui tire la sonnette de l'alarme après un long silence qui pèse.

Nous saluons le courage dont a fait preuve M. Mbareck Ould Mohamed pour faire part à la presse de son clavaire qu'il partage avec les autres plantons de l'université.

Ces collègues et lui perçoivent non seulement un salaire de misère (30 000 UM / SMIG) ce qui est insuffisant pour nourrir une famille souvent nombreuse (chez nous), avec la flambée des denrées de premières nécessités et les retards de payement qui s'y ajoutent, on peut dire que TROP C'EST TROP !

Selon M. Bareck: "les plantons n’ont pas encore reçu leur salaire de décembre 2013 et ils ne bénéficient pas des 30% d’augmentation de salaire promis par le président Ould Abdel Aziz depuis janvier 2013.

Pire encore, ils ne bénéficient pas des congés et ne sont pas inscrits à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ni à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM)".

Mais dans quel pays vit-on? A quoi servent les milliards dans les caisses de l'Etat? N'ont-ils pas le droit comme les autres de vivre dignement?

Le Syndicat National des Etudiants de Mauritanie (SNEM), condamne cette accablante situation, cet injustice gratuite, et exige des autorités compétentes la satisfaction de ces revendications plus que légitimes.

Nouakchott, le 14/01/2014

Pour le SNEM,
Sy Amadou,
Adjoint au secrétaire à l'Information et Communication