CultuRim - Pour l’ouverture du studio Assalamalekoum, qui a pris désormais ses quartiers à la Socogim Bagdad, ils étaient tous là pour donner de la voix : Noura Mint Seymali, Doosey, Baba Kane, Youpy 4 Ever, Seydou Sow (le roi du ndjarou), Cheikhna Bakary dit Maestro ou encore l’un des 10 finalistes du Prix Découvertes RFI-France 24 de l’année 2012, Nasrdine Ould Salem dit Nasser.

À côté d’eux, il y’avait les Prix Assalamalekoum Découvertes 2012 et 2013, en l’occurrence Black Fouta et Toniafiya. Les brindilles musicales, chapeautées par Zaza Productions, étaient également présentes à l’ouverture du studio Assalamalekoum qui ambitionne de devenir, comme l’explique Kane Limam dit Monza, "le sanctuaire de la création musicale mauritanienne".

"Le studio est ouvert à tous les artistes mauritaniens. S’ils ont des projets concrets qu’ils veulent développer, on les accompagne. Ils sont les bienvenus.

S’ils veulent qu’on s’occupe d’eux, on peut le faire à travers notre plateforme de diffusion qu’est le Festival Assalamalekoum International, mais également à travers nos réseaux de diffusion à l’échelle internationale", souligne Kane Limam dit Monza.

Outre le volet production, le studio Assalamalekoum mise également sur "les échanges en faisant venir des intervenants pour transmettre à des jeunes mauritaniens des compétences qu’on n’a pas ici, comme par exemple le travail scénique, les métiers de la production et de la création", ajoute Monza.

Le nouveau studio Assalamalekoum est le fruit d’un partenariat entre Festival Assalamalekoum International, le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’ambassade de France en Mauritanie, l’Institut Français de Mauritanie (IFM) et Nouakchott Music Action.

Par Babacar Baye Ndiaye

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