Tawary - Le ministère de l’Education nationale a décidé d’annuler cette année le recrutement des enseignants contractuels qui servaient dans les établissements scolaires, nous renseigne une source proche dudit département.

Ces enseignants contractuels permettaient à l’Etat de combler son déficit cruel en enseignants de français au fondamental et au secondaire en français, mathématiques, sciences naturelles et physique-chimie. D’ailleurs, la décision de recrutement engagée par le pouvoir en 2012 avait un double intérêt, d’abord elle avait permis au département de l’éducation de boucher des trous ensuite de réduire le chômage chez les diplômés.

Si cette mesure semble avoir des avantages pour le MEN, elle a aussi sans doute des inconvénients chez les enseignants contractuels. A la tombée de la nouvelle, c’est le désarroi, souligne une jeune fille qui servait depuis 2012, comme professeur de français dans un collège de Nouakchott.

Cette dernière comme ses collègues affirment que le ministère ne les a pas informés à temps pour qu’ils partent chercher des cours dans les écoles privées ou un autre travail.

De l’avis d’une source au sein de la direction des ressources humaines, considérée comme l’aile dure du MEN, le ministre a averti les directeurs régionaux de l’éducation nationale (DREN) de ne pas recruter cette année les contractuels parce qu’il a récupéré les instituteurs et professeurs qui étaient détachés dans es autres départements ministériels et ceux qui étaient déchargés ont été rappelés pour reprendre la craie. Cette même source, cite que leur mouvement d’affectation des "revenants forcés " sera rendu public bien avant la fin du mois courant.

A.S