Abou Cissé - C’est un dossier vide avec mention «Contre X » qui a été adressé il y a quelques jours par le Commissariat de Tevragh-Zeina 3 au Parquet de la République auprès du Tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables..

Après plusieurs jours d’enquête et d’investigation sur les causes de l’incendie qui avait ravagé une usine de poisson à la plage de Nouakchott, les policiers n’avaient pas pu indexer un coupable.

Les employés de l’usine ont tous été entendus sur cet incendie pour déterminer qui, parmi eux, a pu commettre un tel acte pour se venger, par exemple, des propriétaires pour des litiges d’ordre salarial. En vain.

Le Procureur de la République après avoir pris connaissance du dossier l’a transféré au juge du 6ème cabinet qui le plaça dans ses archives. Selon un cadre judiciaire, la police devra entamer une contre-enquête pour voir si quelqu’un serait à l’origine de l’incendie dont la nature n’a pas encore été déterminée. Aucun indice ne permet en effet de savoir si l’incendie est dû à un acte criminel ou provoqué par un incident technique.

Faut-il rappeler que ledit sinistre s’est produit il y a quelques semaines, dans une usine appartenant aux frères Ehel Ghadeu. Il s’agit d’une des plus grosses industries qui se trouvent à la plage des pêcheurs. Le feu y avait pris aux premières heures du jour au niveau des magasins des stocks alors occupés par les employés. Il faudra faire agir l’ensemble des voitures de sapeurs pompiers de la capitale (une bonne trentaine) pour finalement avoir raison des flammes.

Les dégâts étaient énormes et seraient estimés à plusieurs centaines de millions d’ouguiyas : les magasins ainsi qu’une partie des bureaux administratifs avaient été réduits en cendres. On n’avait heureusement déploré aucune vie humaine.

Abou Cissé