En septembre prochain, les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier vont se réunir à New-York pour discuter, entre autres sujets, de l’agenda post-2015, lors de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).

Dans cette perspective, les jeunes de toute la planète sont appelés par le biais d’un site (www.myworld2015.org) à exprimer "leurs attentes par rapport à l’agenda post 2015", explique Tabara Mbodj, initiatrice du Forum Café dont le numéro d’avril était consacré à la contribution de la jeunesse mauritanienne pour le développement durable.

La Mauritanie figure parmi les 20 pays qui ont été choisis pour le Building Bridges Project qui vise à définir l’engagement des jeunes dans l'agenda post 2015 et les Objectifs du développement durable.

"C’est une chance que doit saisir la jeunesse mauritanienne", insiste Ndiodio Ahmed Dioum (Pape), un des promoteurs du Projet en Mauritanie. D’ailleurs, une équipe de Building Bridges sera à Nouakchott les 26 et 27 Avril 2015, avec pour objectif, de "recueillir les priorités des jeunes en matière de développement durable", explique M. Dioum.

Un des échecs des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), c’est notamment l’absence des jeunes et des femmes, rappelle Aliou Diop, président de l’Association des Gestionnaires pour le Développement (AGD), pour justifier des initiatives comme le Building Bridges Project.

"On envoie tous nos enfants à l’école. Mais, regardez la qualité de l’enseignement. Nous devons penser par nous-mêmes nos priorités. Et ne pas s’aligner sur les autres ni attendre que des initiatives comme celles-là nous soient proposées pour réfléchir sur nos priorités. Prenez l’exemple sur l’environnement. Le marché de l’environnement est une véritable opportunité économique. Mais, nous avons l’impression que nos autorités ne l’ont pas compris", martèle Moussa Sall, membre de l’Association Rim Youth Climate.

Babacar B.

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