Dans l’attente du sommet arabe, la ville de Nouakchott, se pare de ses plus beaux atouts.

Les avenues sont devenues plus spacieuses, revêtues d’une nouvelle couche de goudron, que dire des Ministères, du Sénat, de la Banque Centrale et des parcs nationaux, tous ont reçu une touche de pinceau.

Un travail à la va vite, devenu une véritable équation entre désirs et normes, autour d’une esthétique cadastrale très moyenne. En dépit de la déferlante « argent », jusqu’ici utilisée comme produit d’appel au secours d’un projet au forceps, nos dirigeants postulent à un même résultat : Réussir le sommet de la Ligue Arabe dans une ville propre aux yeux des nombreux visiteurs attendus.

La presse arabe qui sera de la partie ne doit en aucun cas s’attendre à une forte dose d’irrationalité : Avec en (dé)prime un rendez-vous manqué avec la réalité des faits.

Pour dire que ce serait un incroyable gâchis que nos passions continuent de masquer l’essentiel des réformes qui sont jusqu’ici proposées et qui, toutes vont incontestablement aider à moderniser Nouakchott. Et cela passe incontestablement par le bannissement de certaines pratiques.

Il y a une course contre la montre dans l’agenda personnel ou collectif de quelques groupements de sociétés de nettoiement, de terrassement de gagner le pari de l’asepsie de notre capitale qui a reçu des retouches importantes pour faire peau neuve. Pourvu, qu’après le sommet, cette démarche inédite se poursuive. Aussi, cultivons un esprit civique à cet effet, il commence par la reconversion des mentalités qui doit être promue dans l’inconscient collectif de la communauté mauritanienne.

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