La pluie de ce matin, a sali la « robe » de nôtre belle capitale. Elle est tombée sournoise à l’heure où tout le monde allait au travail, empruntant ces magnifiques avenues asphaltées. Comme on l’avait imaginé, les trottoirs hauts de cinquante centimètres ont comprimé des deux côtés l’eau de pluie qui face à l’absence de canalisation ne pouvait que rester « emprisonnée » sur le goudron.

L’angoisse est à son comble au niveau de la Communauté Urbaine de Nouakchott, déjà sur place au niveau de la mosquée saoudienne entrain d’entamer l’épuration des eaux. Comme annoncé dans nos précédentes éditions, « un travail à la va vite » a confirmé toutes les insuffisances d’un investissement nul.

Un goudron compacté à l’amateurisme a « délavé » sa substance noirâtre dans les nombreuses flaques d’eau et que les allers-retours des véhicules ne font qu’accentuer. Des forces de l’ordre, dubitatifs devant quelques hôtels, confirment du regard, le geste de Dieu.

LUI au moins, IL a un laisser-passer. Quant aux entreprises qui ne sont mues que par la recherche de l’accumulation de richesses, elles gagneraient beaucoup à vendre des biens très rentables pour le long terme.

Leur travail semble être limité et bien en deçà des moyens mis à leur disposition par le Chef de l’Etat. La faible précipitation de ce jeudi 21 juillet 2016, leur a plutôt infligé un véritable camouflet.

On ne peut être détenteurs de capitaux et être distant avec les consommateurs. Après ce sommet, qui ne dure que deux jours, ce sont les mauritaniens qui sont les bénéficiaires de cet investissement qui se doit d’être durable.

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