Le calcul rénal, est une maladie lithiasique, qui touche une personne sur dix, deux fois chez les hommes que les femmes dans une tranche d’âge entre 30 à 50 ans. Après un premier calcul rénal, le risque de récidive, les dix ans qui suivent approche 70%. Comment le traiter ? Existe-t-il des moyens de prévenir sa formation ? Oui !

Les calculs rénaux, cailloux de taille variable produits par les reins, peuvent rester longtemps silencieux avant de faire parler d’eux. La maladie lithiasique responsable de leur formation est favorisée par des apports hydriques insuffisants, le fait de boire peu, (inférieurs à 1,5 à 2 litres par jour), certains métiers, ou climats exposant à la déshydratation, et les excès alimentaires, en particuliers riches en protéines.

Le calcul rénal est une concrétion, c’est-à-dire une pierre formée dans les cavités du rein lorsque les sels minéraux en substances organiques ou toxiques excrétés dans les urines s’agrègent et cristallisent. Ces calculs, composés de calcium (70% des cas), acide urique (10%), struvite (10%), cystine, xanthine… grossissent lentement pour atteindre une taille variable.

Certains restent blottis dans la cavité rénale, d’autres migrent le long des uretères (ces longs et fins tuyaux qui conduisent l’urine des reins vers la vessie) avant d’être, dans 70% des cas environ, spontanément éliminés dans les urines, s’ils ne restent bloqués en chemin.

Comment découvre-t-on un calcul rénal ? Il est découvert au moment où il est uriné, (il faut alors le conserver pour pouvoir l’analyser), ou bien fortuitement à l’occasion d’un examen radiologique, ou encore devant l’une des manifestations cliniques que sont la présence de sang dans les urines, un phénomène visible à l’œil nu, les urines étant rouges du début à la fin de la miction, ou détectée lors d’un Examen Cytobactériologique des urines (ECBU).

D’autres signes cliniques existent qui vont de l’infection urinaire, à la douleur lombaire discrète ou franche, parfois violente, typique d’une crise de colique néphrétique, tellement dense que l’on sait plus quelle position prendre pour la calmer.

Très rarement le calcul peut aussi se manifester par une anurie : cette absence totale d’urine exceptionnelle, peut s’observer chez un patient ayant un rein unique, si le calcul entraine un obstacle complet d’un uretère ou encore plus rarement en cas de migrations simultanées de calculs dans les uretères. C’est une maladie qui peut aujourd’hui être éliminée spontanément dans 70% des cas. En attendant, il nous faut boire beaucoup, nous autres sahéliens.

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