Ba Adama Moussa - Une fois encore, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) qui prétend être une formation politique de regroupement des démocrates a démontré qu’il n’est dans les faits que le point de chute des forces nuisibles de destruction, des manœuvriers de tous bords et des magouilleurs en mal d’inspiration.

Dans un communiqué qu’il vient de publier portant sur la gestion économique de notre pays, ce parti a de nouveau essayé de semer le désordre, sacrifiant aussi bien à l’autel de l’amateurisme, du clanisme, qu’aux tares du régionalisme et du tribalisme.

Loin d’aider au renforcement de la paix sociale, au consensus politique et à la recherche de voies susceptibles d’aider à relever le niveau de vie des populations, le RFD se perd en conjectures tant sur ses objectifs que sur la méthode. Son dessein est clair : il s’agit pour lui qui a été vomi de sa base populaire -s’il en restait encore- de créer la confusion, aux seules fins de nuire au Régime dont le seul crime est d’avoir bien tenu, contre vents et marées, les rennes du pouvoir depuis que le peuple lui a fait confiance.

En prétendant que la Mauritanie est économiquement à genoux, que les indicateurs sont au rouge et que l’apocalypse est imminente, ce parti a une fois encore manœuvré dans la pratique où il excelle le plus : l’amalgame et la dérision.

N’est-ce pas pour cela qu’il a mis fin à son adhésion au Forum de l’opposition où ses concepts machiavéliques et irraisonnables ne passaient plus devant ses collègues ? N’est-ce pas pour cela qu’il erre à vue dans l’incertitude la plus absolue, incapable de se trouver un point de chute ? Il n’y a pas de doute, c’est pour véhiculer ses messages marginaux et haineux que ce parti a décidé d’agir en solitaire et en autiste.

Depuis sa création, et plus particulièrement après la chute du régime de Ould Taya, le RFD a toujours été le réceptacle des forces du mal. On se rappelle encore de la ruée des caciques du défunt régime, accueillis à l’époque, à bras ouverts par un parti qui se croyait déjà au pouvoir. On se rappelle aussi des sorties publiques de son leader qui s’était transformé en avocat du diable pour la cause de ses adhérents du jour pourtant voués aux gémonies par le peuple pour avoir ruiné le pays près d’un quart de siècle durant.

Que ce leader, visiblement, frappé par le poids de la différence des époques, vecteur d’un aveuglement éperdu, se mette aujourd’hui à halluciner sur une prétendue mauvaise gestion du pouvoir, surprend d’autant qu’il a défendu bec et ongles ceux- là mêmes qui ont mis le pays à genoux.

Les politiciens revanchards, érigés en monuments de compromission, qui essaient de remettre la pendule de la Mauritanie à leur rythme ne passeront pas. Comme est d’emblée vouée à l’échec toute tentative de créer la confusion dans le pays. Le peuple mauritanien est aujourd’hui mûr. Il a la détermination, la résolution et la volonté collective de surmonter ses défis. Il sait parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer sa propre défense. La défense de ces intérêts ne se fera plus par des discours creux et sans objet, mais plutôt à travers la recherche permanente d’un consensus responsable, susceptible de l’aider à préserver les acquis de la lutte pour le développement et ceux de ses efforts communs, à savoir la paix, la stabilité politique et économique ainsi que le vaste patrimoine des infrastructures.

Ces dernières années, notre pays a bien évolué tant au plan économique qu’au plan social. En témoignent les nombreux équipements de base érigés au profit des populations sur l’ensemble du territoire national. En témoigne aussi le climat de sécurité, de justice sociale et de liberté né de l’effort conjugué des pouvoirs publics et des populations. En témoigne surtout l’engagement conjugué de tous les fils du pays dans la réalisation de lendemains meilleurs.

La critique est facile. Surtout quand elle n’est basée que sur des faits futiles et des chiffres erronés, inventés de toutes pièces. Elle est encore plus facile pour des parasites nostalgiques d’une ère révolue, experts dans la manipulation. Qu’à cela ne tienne. « … la caravane, elle, passe ». Le régime ne sera jamais détourné de sa mission qui est de procurer à son peuple, le meilleur que l’on puisse offrir à sa population : une croissance économique soutenue, un environnement général sain, une paix sociale pérenne, la sécurité à ses frontières, un développement continu et harmonieux.

Ba Adama Moussa