AMI - L'association mauritanienne de gynécologie obstétrique (ASMAGO), a organisé, samedi matin, à Nouakchott, le XVIIIème congrès de la Fédération maghrébine de Gynécologie-obstétrique en présence des représentants des associations similaires d'Algérie, du Maroc et de Tunisie en plus du Sénégal.

A cette occasion, le ministre de la Santé, Pr Kane Boubacar, a souligné que la tenue de ce congrès constitue un exemple concret sur la voie de la réalisation de du grand Maghreb Arabe Médical.

Il a indiqué que les thématiques choisies de ce congrès répondent bien à nos préoccupations à savoir le cancer de l'ovaire, le diabète et la grossesse ainsi que la bonne pratique des examens complémentaires.

Il a souligné que sa présence aux côtés des congressistes traduit l'engagement de la Mauritanie, à travers ses autorités supérieures, pour l'amélioration de la qualité des prestations de soins aux populations et à la femme en particulier.

C'est ainsi, dira-t-il, que conformément aux orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, notre gouvernement, dans son plan de développement sanitaire, donne une place prioritaire à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant.

Dans ce cadre, il a énuméré les actions prioritaires qui ont été réalisées comme la mise sur pied du programme de la santé de la reproduction, la création du registre des décès maternels, la construction de l'Hôpital Mère-Enfant, l'amélioration de la couverture de l'assurance maladie notamment pour les plus démunies par le forfait obstétrical, etc.

Pour sa part, la présidente de l'ASMAGO, Dr Aissata Ba, a indiqué que l'organisation de ce XVIIIème congrès de la Fédération maghrébine de Gynécologie-obstétrique est une fierté pour nous et pour toute la Mauritanie.

Elle a souligné que ces rencontres de haut niveau scientifique ont pour objectif essentiel de débattre et d'échanger les expériences sur des thèmes médicaux d'un intérêt particulier pour tous les maghrébins comme, entre autres, la mortalité maternelle, le diabète gestationnel, le cancer de l'ovaire, les infections gynécologiques et la grossesse extra-utérine.

Durant leurs interventions, les représentants de l'Algérie, du Maroc, du Sénégal et de Tunisie ont soutenu que cette la présente session va contribuer à rehausser le niveau de santé des femmes à travers l'échange d'expériences et de nouveautés scientifiques dans le domaine de la santé de la mère et de l'enfant.

La cérémonie d'ouverture de ce XVIIIème congrès s'est déroulée en présence de la ministre des affaires sociales, de l'Enfant et de la famille, Dr Fatima Habib, de SEM l'ambassadeur de Tunisie en Mauritanie et de plusieurs acteurs du secteur de la santé.