24-02-2017 18:16 - Indignons-nous ! Occupons le Parlement pour protéger la Constitution !

Indignons-nous ! Occupons le Parlement pour protéger la Constitution !

Le Calame - Dans un contexte caractérisé par l’absence d’une démocratie véritable, le règne d’une kleptocratie sans vergogne, l’aggravation des crises économiques, sociales et politiques, le chômage de masse,

la paupérisation du peuple et la montée vertigineuse des prix, la Présidence de la République a sorti un décret convoquant le Parlement en session extraordinaire à compter du mercredi 22 février 2017 pour adopter un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution du 20 juillet 1991 et ses textes modificatifs.

Rappelons que le président de la république, Mohamed O. Abdel Aziz avait annoncé en mai 2016, dans son discours de Néma, sa volonté de proposer des réformes constitutionnelles, avant d’organiser en septembre dernier sa concertation dénommée "dialogue national inclusif", excluant les principales forces de l’opposition et qui avait abouti à un accord sur l’organisation d’un référendum sur les réformes constitutionnelles, accord rejeté par le FNDU, le RFD et l’IRA, qui avaient appelé au boycott actif du référendum.

Par la suite, un vaste mouvement populaire de refus des réformes constitutionnelles a fait reculer le pouvoir, qui a fini par renoncer à l’organisation du référendum. Aujourd’hui il cherche à instrumentaliser le Parlement pour changer la Constitution contre la volonté du peuple.

Indignons-nous ! Occupons le Parlement pour protéger la Constitution !

Cette occupation doit être le couronnement d’un mouvement national de contestation pacifique contre la révision de la Constitution, dont les principales actions seront :

L’organisation de sit-in quotidiens devant l’Assemblée ;

L’organisation de manifestations pacifiques, se prolongeant par divers modes d’action (campements, marches, etc.) ;

L’utilisation intensive des technologies modernes de communication (réseaux sociaux, différents outils d’Internet et téléphone mobile);

L’organisation d’une journée nationale de la Constitution.



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Commentaires (5)

  • ahmed12b (H) 25/02/2017 11:23 X

    @sallabarry le Moussa du ribat du jihad machin n'est pas le Moussa de l'AMI. La difference se situe seulement au niveau du physique, le fond est le même: simplisme, guigne et aigreur

  • sammbasy (H) 25/02/2017 09:41 X

    @sallabarry, on voit bien que tous tes commentaires, à l'image de celui ci-dessous sont subjectifs et que tu es une tribune des RG de Aziz. Alors, depuis quand Moussa (qui trouble tes sommeils lugubres) écrit au Calame ? Quand tu confonds (tu ignores) Moussa et Ahmed, on est es droit de douter de tes capacités de discernement.

  • sallabarry (H) 24/02/2017 19:56 X

    Bien qu'on ne soit pas d'accord avec Aziz ce n'est pas avec toi Moussa qu'on le sera avec ton ribat de merde que tu as créé après avoir été renvoyé de l’Ami que tu dirigè pendant un bon bout de temps avec les éloges de Aziz dont tes articles sur la toile son encore témoin vous ètes tous des cameleons quand vos poches son pleines par vos magouilles vous ne vous souciez pas de nous quand on t a jetè tu essaye de nous poussè à la révolte pour tes desseins personnel alors Moussa case toi et ton ribat tu en fais ton petit déjeuner

  • mauritanievive (H) 24/02/2017 19:51 X

    trop de bruit pour pas grand chose. occupons nous des vrais problemes qui nous minent.

  • Taxawe Settelou (H) 24/02/2017 19:07 X

    Mais qui va défendre le parlement de ses perroquets de parlementaires qui se décident de vendre le peuple contre des terrains et de l’argent, aucune retenue dans l’achat de conscience, rien à faire pour empêcher cette mascarade, rien à faire pour que raison soit entendu par les commerçants et marchands de la mort constitutionnelle, hier lorsque les laudateurs applaudissaient Aziz pour magnifié leur confiance envers l’homme, ces derniers ne pouvaient pensé que leur destin était scellé d’avance par l’homme des coup d’état constitutionnels, et cette fois ci, l’homme de Nouakchott doit décider de leur mort politique, dans ma vie de politicien je n’ai jamais vu un parlementaire décidé de sa mort lui-même sauf en Mauritanie il faut sauver le drapeau national et l’hymne national, en ce qui concerne les sénateurs qu’ils aillent se faire voir ils sont inutiles et manque de tact politique et de conviction, ils sont nuls.