28-03-2017 10:35 - Ministère de l’enseignement supérieur : aucun retard dans le paiement des bourses des étudiants
Sahara Medias - Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a affirmé lundi que toutes les bourses dues, à tous les étudiants, où qu’ils se trouvent, leur ont été payées.
Dans un communiqué distribué par le ministère et dont Sahara Media a reçu une copie, le département révèle le cas de 85 étudiants en Tunisie dont les bourses ont été suspendues du fait du retard de leurs attestations d’inscription au ministère, qui n’est nullement responsable de cette situation.
Le ministère ajoute que les intéressés étaient seuls responsables du retard de leurs bourses, ajoutant que certains dossiers, parvenus récemment aux services compétents, sont entrain d’être traités avec célérité et que leurs titulaires recevront leurs bourses dans les meilleurs délais.
A propos de la commission des bourses, le ministère rappelle que cette instance est régie par des règles strictes qui déterminent son programme et ses dates de réunion, et celles-ci ne sauraient être anticipées en aucun cas.
Le ministère attire l’attention de l’opinion publique sur le fait que l’état n’est nullement tenu d’octroyer des bourses aux étudiants qu’il n’a pas envoyé au départ dans des pays étrangers, soulignant que certains étudiants partis d’eux même vers des universités extérieures, auraient bénéficier de bourses s’ils les méritaient dès l’obtention du baccalauréat.
Pour le ministère « les critères pour l’obtention des bourses d’études sont connues de tous, exposés à tous et applicables à tous.
Elles seront octroyées à ceux qui remplissent les conditions requises à l’ouverture des dossiers ».
Le communiqué appelle les étudiants à se consacrer à leurs études et se départir de certaines considérations qui ne les servent pas, et ne servent pas l’image de leur pays et leur recommande, par ailleurs, de dissocier la politique de l’environnement estudiantin.
Des étudiants mauritaniens ont menacé d’entamer une grève de la faim si leurs doléances adressées au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’étaient pas satisfaites dans les 48 heures.