31-01-2019 01:00 - Vient de paraitre : « Banque mondiale, Etat et société en Afrique» (Taleb Sid Ahmed-Mbareck)

Vient de paraitre : « Banque mondiale, Etat et société en Afrique» (Taleb Sid Ahmed-Mbareck)

Initiatives News - Après « L’Afrique face à ses retards, quelle place pour les NTIC?», Taleb Sid Ahmed-Mbareck, journaliste mauritanien, est auteur d’un deuxième livre. « Banque mondiale, Etat et société en Afrique » vient de paraître aux Editions Universitaires Européennes.

Résumé de l’ouvrage

« Depuis le début des années 2000, l’Afrique subsaharienne semble renouer avec la croissance économique, tordant le cou à une certaine idée de l’afro-pessimisme. Pourtant, dans les faits, cette embellie ne profite qu’à une infime partie de la population, généralement aisée et recluse dans les quartiers huppés des grandes villes.

D’Abidjan à Kinshasa, le « on ne mange pas croissance » est devenu une rengaine dans la bouche du citoyen lambda. Jours après jours, le fossé s’agrandit entre riches et pauvres, entre le sommet et la base, l’élite politique et la société civile. Et la Banque mondiale dans tout cela ?


Il serait injuste et trop facile de lui faire porter entièrement la responsabilité de la persistance des inégalités et des crises socio-politiques à répétition, au risque d’oublier que le développement est d’abord l’affaire des africains eux-mêmes. Cet ouvrage apporte de nouveaux éclairages sur la complexité de la lutte contre la pauvreté en Afrique, dans un contexte d’instabilité institutionnelle, le cas de la Côte d’ivoire entre 2002 et 2010 étant cité en exemple. »

L’auteur

Taleb Sid Ahmed-Mbareck
, docteur en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Stendhal de Grenoble (France), est aussi diplômé de l’IPSI en Tunisie. Il a travaillé comme rédacteur à la Télévision de Mauritanie. Il a été chargé de communication au bureau de la Banque Mondiale à Nouakchott et à Abidjan. Il est actuellement en service au siège de la Banque maghrébine d’investissements et de commerce.





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 1861

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • Pr ELY Mustapha (H) 31/01/2019 09:48 X

    Merci cher Taleb, pour ce précieux ouvrage qui enrichit certainement nos bibliothèques. Il est vrai, comme vous dîtes, « qu’on ne mange pas croissance ». C’est d’autant plus vrai, que cette croissance est invisible pour le citoyen lambda. Et ne profite, dans ses miettes, qu’aux gouvernants beta. En effet, cela tient à la définition même de « Croissance » par les institutions financières de Bretton Woods (Banque Mondiale et FMI notamment), qui traduit de façon erronée l’appréciation du (sous) développement de nos pays (exemple pour la Mauritanie : une croissance à deux chiffres !) ; cachant cette pauvreté qui est la preuve même de cet artifice de croissance… introuvable. Car si « jours après jours, le fossé s’agrandit entre riches et pauvres, entre le sommet et la base, l’élite politique et la société civile» (auteur) , alors de quelle croissance parle-t-on ? Et c’est justement là, où votre livre d’universitaire et d’homme de terrain, axé sur la communication, vient éclairer cette facette fort importante de la relation de l’Afrique (ses dirigeants, ses élites et ses citoyens) avec les bailleurs de fonds. Enfin, permettez-moi de signaler que cet ouvrage est paru et disponible à la librairie en ligne suivante : https://www.morebooks.shop/store/gb/book/banque-mondiale,-etat-et-soci%C3%A9t%C3%A9-en-afrique/isbn/978-613-8-43125-1