31-01-2019 21:00 - Trois fois plus de déplacés cette année au Mali

Trois fois plus de déplacés cette année au Mali

BBC Afrique - Selon les Nations Unies, le nombre de déplacés internes au Mali a triplé en un an. Une des raisons majeures est l'insécurité grandissante à la frontière avec le Burkina Faso. La moitié des déplacés internes au Mali - soit 120,000 personnes, sont dans la région de Mopti. La plupart ont fui la partie sud, frontalière avec le Burkina Faso et sont partis trouver refuge dans d'autres zones de la région.

Selon l'ONU, les déplacés fuient les groupes armés et les violences intercommunautaires. Un tiers d'entre eux ont quitté leurs maisons entre septembre et décembre l'année dernière.

Et avec des températures qui augmentent plus rapidement que dans le reste du monde, les personnes déplacées font face à des conditions de vie difficiles. Environ 80% des terres agricoles du Sahel sont dégradées selon l'ONU alors que la majorité de la population est dépendante de l'élevage et de l'agriculture.

De plus, le Mali continue de souffrir du conflit armé, qui se déplace peu à peu du Nord au centre du Mali, et le long de la frontière avec le Burkina Faso et le Niger.

A lire aussi :

Mali : les déplacés du nord se confient

Mali : quatre civils tués dans le nord du pays

Au Mali, 1.500 combattants déposent les armes

Il y a deux jours, deux militaires maliens ont été tués et dix autres blessés dans une attaque par des djihadistes présumés dans la localité de Tarkint, près de Gao, au Nord du pays, selon le ministère de la Défense.

D'après l'ONU, l'armée malienne est victime de nombreuses attaques par des groupes armés djihadistes liés à Al-Qaïda, en particulier dans les régions de Mopti (centre), Tombouctou et Gao (nord).

Malgré une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, ces groupes contrôlent encore des zones entières du pays.

Des violences intercommunautaires opposant les éleveurs peuls aux agriculteurs bambara et dogon, ont également éclaté il y a quatre ans au centre du pays. Elles ont fait plus de 500 morts civils en 2018, selon l'ONU.





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Source : BBC Afrique
Commentaires : 0
Lus : 1240

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (0)