MG - Cet été, seules quelques piques de chaleurs ont étouffé l’atmosphère à Nouadhibou, épicentre des activités de pêches et de transport de minerai.

Cela est du en grande partie aux mesures drastiques prises par les industriels de pêches, notamment la section des industries de protéines de mer pour moderniser leurs installations de transformation de farine et d’huile de poissons communément appelé la Moka.

C’est ainsi que chaque unité industrielle, parmi la trentaine que le pays, a débloqué près de 2 millions de dollars en matériels de filtration de l’air et de l’eau et des abattements des odeurs.

Il faut dire que le chemin n’a pas du tout été facile pour les industriels mauritaniens qui ont subi une campagne de désinformation de pollueur de l’environnement marin et de l atmosphère et de destructeur de la sécurité alimentaire.

En réalité, les industries de protéines de mer constituent aujourd’hui le le fer de lance des activités de pêche pour leur apport au budget de l’état (100 millions de dollars par an) par le nombre d’emplois qu’elles offrent plus de (60 000emplois avec possibilité d atteindre les 600 000),et surtout de devenir le UP de la transformation et de l’élaboration des produits de pêche de la cote ouest africaine, et d’être la locomotive dans les négociations avec les partenaires occidentaux.

Cette situation est rendue possible avec les mesures prises le ministère des pêches qui stipule que seuls les rubis et des poissons non commerçables et non comestibles ,une surproduction qui ne peut pas être stockée vont être orientées et traites dans les usines de de farines et d’huile de poisson.

Ensuite chaque unité industrielle doit mettre en place une usine de congélation ce qui permettra a terme de faire de la transformation de nos produits de mer et non de les vendre en bloc avec comme résultat création de l’emploi de richesse et de plus value.

S’agissant de la pollution de l’air et de la cote décriée les défenseurs de l’environnement, plus citoyens que nous tu te noies, soutiennent les responsables de la section des industries de protéines de la mer. Du matériel de la dernière génération de filtration de l’air est installé dans la plupart des usines pour abattre les odeurs, il y’a également un système qui refroidit les rejets d’eau à haute température qui les réintroduit dans le circuit de refroidissement, et au final aucune eau polluée n’est déversée en mer.

Si dans années 90 et même 2000 Nouadhibou était envahi par des mouches et des odeurs qui indisposaient les habitants de Cansado, et des autres quartiers ; tel n’est plus le cas. Certaines nouvelles usines qui ne respectent pas les normes sont rapidement identifiées et fermées illico.

S’agissant de la consommation des familles, il n’y a pas de danger en la demeure selon l’IMROP. Les capacités en pélagique font qu’on peut pêcher jusqu’à 1,5 millions de tonnes de sardinelles. Le Ministère a cependant pris un certains nombre de mesures visant la rationalisation des activités, de limiter la capacité de ces usines à 10 000 tonnes avec une diminution annuelle de 2000 tonnes jusqu’à atteindre la limite acceptable.

En plus l’état a mis des mesures d’accompagnement, 3 pour cent de ce que pêchent les industries pour servir de distribution aux populations de l’intérieur du pays. Le Tiebou Dieun ou la friture doit être à la portée de tous dans un environnement sain.