20-09-2019 18:00 - 31 pays africains ont besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires (FAO)

31 pays africains ont besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires (FAO)

Afriquinfos - Sur un total de 41 pays, 31 en Afrique, nécessitent d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires, prévient l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans un rapport publié jeudi.

Les principales causes des niveaux élevés d’insécurité alimentaire en Afrique sont les conflits et les mauvaises conditions climatiques – en particulier le manque de précipitations – sont et compromettent fortement la disponibilité alimentaire et l’accès à l’alimentation de millions de personnes.

Ces 31 pays ayant actuellement besoin d’une aide extérieure afin de couvrir leurs besoins alimentaires sont les suivants le Burkina Faso, le Burundi, Cabo Verde, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, la République Démocratique du Congo, Djibouti, l’Erythrée, l’Eswatini, l’Ethiopie, la Guinée, Haïti, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, la Birmanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie, l’Ouganda, et le Zimbabwe.

Les conflits : sources de famine

Près de la moitié des pays ayant besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins humanitaires connaissent des troubles civils ou sont pleinement impactés par un conflit, tandis que les autres font face à de graves pressions pesant sur leurs ressources en raison de l’afflux massif de réfugiés issus des pays voisins et connaissant eux-mêmes des troubles.

Les conflits et l’insécurité civile comptent également parmi les premiers facteurs de l’insécurité alimentaire au Burundi, au Cameroun, en République démocratique du Congo, au Yémen et dans certaines régions de la Birmanie et du Nigéria.

Les faibles précipitations et une grave sécheresse en Afrique de l’Est exacerbent l’insécurité alimentaire dans plusieurs pays de la région.

La production céréalière de l’Afrique de l’Est, en 2019, devrait baisser de 5,6% par rapport à 2018, avec les plus fortes baisses attendues au Kenya et au Soudan. Les prix du maïs et du sorgho ont fortement augmenté pour atteindre des niveaux élevés à travers la région. La sécurité alimentaire s’est nettement détériorée au Kenya et en Somalie.

A l’Ouest, les stations hydrométéorologiques en Mauritanie ont enregistré d’importants manques au niveau des pluies saisonnières à la mi-août et l’analyse d’images de télédétection des pâturages dans certaines parties du pays a révélé que le niveau de production de biomasse était le plus faible jamais enregistré en l’espace de 20 ans. Une situation similaire a été signalée au nord du Sénégal.

Les mauvaises conditions climatiques ont réduit de moitié les récoltes céréalières de 2019 au Zimbabwe, où le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire devrait presque doubler au début de l’année 2020 par rapport à la même période l’année précédente. Des évolutions similaires sont attendues dans plusieurs pays voisins.

Innocente Nice



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Source : Afriquinfos
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Commentaires (1)

  • cccom (H) 20/09/2019 20:19 X

    En Agriculture, nous piétinerons et réculerons tant que la richesse du Deta et que la nouvelle richessse Sahara phoenicicole de Boulenuouar en passant par l'inchiri et Tiris est méconnue et que nous oublions que nous nous sommes endettés dans les années 80 pour maîtriser 204m3/s équivalent à 6 milliards m3/an en provenance de zones pluvieuses en Guinée de 10m3/an que nous affectons par la force de la corruption de fonctionnaires en 90 à l'engraissage des phacochéres nauséabonds et oiseaux européens en transit vers l'Afrique du Sud au lieu de produire par les Conseiis Régionaux 600.000 t de riz et 600.000t d'aliments de bétail. cheikhany_oudsidina@yahoo.fr