15-11-2019 13:51 - Réplique au Droit de réponse de la SNDP intitulé : « La SNDP à Boghé : Transparence et proximité »

Journal Le Terroir - En réponse à notre article publiée sur le site électronique francophone "CRIDEM" et paru le 12-11-2019 à 16 heures 50 minutes, quelques contradictions et contrevérités ont attiré notre attention sur cette réponse mal ficelée par la SNDP. D’abord :
1- « Un entrefilet du journal ʺ Le Terroir" , apparemment rédigé sur commande… ». Nous affirmons oui, que c’est un article bel et bien sur commande. Mais de qui, si vous avez envie ou pas de savoir ? Il s’agit d’un article commandé par les masses populaires, les démunies (bénéficiaires) qui se plaignent (selon eux toujours) de la mauvaise gestion du poisson dénommée communément ʺpoisson Aziz".
2- « La SNDP à Boghé : Transparence et proximité», c’est la société de distribution de poisson qui écrit. Les faits se passent à Boghé et c’est Nouakchott qui répond. Il y’a quand même quelque chose qui ne cloche pas !
3- La SNDP parle de transparence et se contredit en même temps noir sur blanc en ces termes : « mais, bien entendu, la SNDP refuse d’accorder au Maire tout accès libre à ses stocks qui, juridiquement, ne relèvent pas du patrimoine de la Commune. Elle lui refuse également, pour la même raison, la pratique d’un pouvoir direct, potentiellement délétère, sur le chef de centre de distribution ».
Où est alors la transparence que revendique la SNDP ? Veuillez bien nous la préciser. Pourquoi refuser l’accès libre à ses stocks, cacher la quantité hebdomadaire de poisson fournit par la SNDP et parler de transparence ?
Les responsables de la société se contredisent.
4- « Les portes de la société restent ouvertes au Maire de Boghé, pour une collaboration responsable, dans la limite de la légalité et des usages administratifs ».
Nous avons du mal à vous comprendre !
5- Le Hakem de la Moughataa est un homme et pas une femme comme vous l’écrivez « La Hakem de la Moughatta ».
Un centralisme décisionnel à outrance rien que pour assouvir des intérêts inavouées. Vous dites, je précise « L’auteur de la satire parue sur CRIDEM », une satire qui fait réagir une si grande société comme la SNDP, vous vous enfoncez davantage. Cherchez d’autres expressions pour qualifier l’article.
7- « Elle lui refuse également, pour la même raison, la pratique d’un pouvoir direct, potentiellement délétère, sur le chef de centre de distribution ». Ne vous embourbez pas dans des mots et des phrases que vous ne maîtrisez pas, cher directeur de la production.
Une grande institution comme la SNDP a quand même les capacités financières de supporter le salaire ou les honoraires d’un consultant en communication au lieu de sous traiter encore ce volet. Plutôt que de signer un article au nom d’une société et apposer en plus son nom propre au bas du document.
Vous ne gagner pas en crédit et vous personnaliser le débat. Vous auriez mieux fait de coordonner avec l’une des fortes personnalités locales qui a demandé à me rencontrer juste après la parution de notre l’article. Cette personnalité a décliné une ligne de défense qui me semble plus pertinente et argumenté que la votre. Sans perdre son calme ni sa lucidité.
Ce qui n’est votre cas. Quelques heures après la réunion du Hakem avec les gérants des points de vente et le maire, une caisse de poisson frauduleuse qui porte les empreintes de la sndp est saisie par un notable local dans une boutique. Et l’enquête menée par la police a conclu à la véracité des faits.
(Voir photo). Daouda AK DIOP