05-05-2020 11:11 - Président UPR : « Celui qui critique notre soutien continu au régime doit aussi critiquer cette opposition figée sans programme concret»

Président UPR : « Celui qui critique notre soutien continu au régime doit aussi critiquer cette opposition figée sans programme concret»

Alakhbar - « Rien n’est plus fatal qu’une position politique figée », selon Sidi Mohamed Taleb Amar. Le Chef du parti Union Pour la République (UPR) au pouvoir en Mauritanie estime, dans cette interview à Alakhbar, que « c’est une erreur de soutenir ou de s’opposer éternellement au régime ».

Il estime, dans le même contexte, que le soutient de l’UPR au président Ghazouani « est un choix dicté par les instances du parti en fonction du moment et de l'intérêt national » et rappelle que « l’Union Pour la République s’inspire du programme, vision et directives de Son Excellence le Président Mohamed Cheikh Al-Ghazouani et de son gouvernement ».

Cependant, Sidi Mohamed Taleb Amar nie l’existence de la crise au sein de son parti et exalte le rôle de l’UPR dans la mise en place d’un cadre de lutte contre le nouveau coronavirus qui réunit les partis présents au Parlement y compris ceux de l’opposition.

ALAKHBAR_ Quel a été votre apport à l’UPR - le plus grand parti du pays - que vous dirigez depuis quelques mois ?

Sidi Mohamed Taleb Amar : Je vais d’abord vous féliciter ainsi que vos lecteurs, et, à travers vous, le peuple mauritanien, en ce moment béni du Ramadan. Qu’Allah exauce nos prières.

Je me réjouis également de la guérison des patients du Covid-19 en Mauritanie par la grâce d'Allah, l'efficacité des pouvoirs publics et par la persévérance des forces politiques et sociales nationales.

Revenant à votre question, la moitié de la période que vous évoquez s'est déroulée dans un contexte mondial exceptionnel, dominé par le Covid-19. La pandémie a profondément impacté nos agendas et activités de manière générale. Mais nous avons profité du moment pour réfléchir sur une meilleure planification de nos activités futures.

Déjà, nous avions engagé la réorganisation des instances dirigeantes du parti. Nous avions aussimis en place les secrétariats nationaux suivant des critères de compétence et dans l’esprit de concertation et la dynamique de concrétisation du programme politique de Son Excellence le Président de la République, Mohamed Cheikh Al-Ghazouani. C’est un programme sérieux et bien détaillé.

En effet, l’Union Pour la République est engagée dans une action inclusive. La Direction du parti s'implique carrément dans le travail de terrain. Nous évitonsde nous enfermer dans des tours d'immeuble et de rester loin des militants. Je remercie la Direction du parti et l'ensemble des militants de l’engagement formidable et permanant pour le succès de notre projet collectif, à savoir Union Pour la République.

En outre, l’évaluation de cette expérience, a permis de déceler les points forts à renforcer et les erreurs à corriger.

ALAKHBAR_ A votre arrivée, l’UPR connaissait une crise de leadership. Il y avait aussi des divergences sur la référence du parti. Avez-vous surmonté l’obstacle ?

Sidi Mohamed Taleb Amar :Même si c’est votre analyse, je me permets de vous corriger. C’est une erreur de parler de « crise ». L'Union Pour la République, est le parti le plus largement implanté et le plus diversifié dans ce pays. C'est donc normal qu'il y ait débat et divergences de points de vue au sommet comme à la base du parti. Cela va toujours exister tant que les intentions sont bonnes et que le débat s’inscrira dans l'intérêt national.

L'UPR est un parti au pouvoir sous un régime présidentiel. Il s’inspire du programme, vision et directives de Son Excellence le Président Mohamed Cheikh Al-Ghazouani et de son gouvernement. C’est un régime avec un projet de société cohérent et clair dans son application au quotidien. Naturellement, un projet de ce genre suscite des divergences de points de vue. Mais, je suis désolé, le terme « crise » relève plutôt de l'exagération.

ALAKHBAR_ Que répondez-vous à ce ceux qui taxent l’UPR de marionnette de chefs de l’Etat ?

Sidi Mohamed Taleb Amar : L’Union Pour la République est un carrefour national où tout le monde converge. Le parti regroupe la majorité des députés, des maires et des élites politiques du pays. Quant à notre notre position vis-à-vis du Chef suprême du pays c'est un choix dicté par nos instances en fonction du moment et de l'intérêt national.

De toute façon, il y a dans l'UPR des personnes venues d'autres horizons y compris de l'opposition qui n'ont jamais soutenu le pouvoir auparavant.

La politique est faite pour servir l’Etat et la nation. Rien n’est plus fatal qu’une position politique figée. Si certains voient d'un mauvais œil le fait de soutenir le régime, ils adorent voir l'opposition figée (Rires). En politique, c’est une erreur de soutenir ou de s’opposer éternellement au régime.

L'ex président sénégalais, Abdoulaye Wade, s'est opposé à plusieurs régimes. Cela ne l’a pas empêché d’adhérer dans plusieurs gouvernements avant d’exercer lui-même le pouvoir. Celui qui critique notre soutien continu au régime doit aussi critiquer cette opposition figée sans programme concret. Je l'ai déjà dit, l'essentiel, pour nous, est de servir le pays et le citoyen.

ALAKHBAR_ Vous venez de renter au pays. Qu’est ce qui vous a fasciné ou surpris sur la scène politique?

Sidi Mohamed Taleb Amar : Oui, j'ai été à l'étranger, mais sans me couper de la politique intérieure. J’observais les moindres détails qui se passaient sur la scène politique, sans faire de la politique ni militer dans un parti. Cela m’a beaucoup aidé à savoir prendre du recul et prêter attention aux différentes opinions.

Je suis fasciné par l'ouverture, le consensus et l'apaisement qui marquent la scène politique.

Si j’ai été surpris - dans le bon sens -de l’esprit d'écoute de Son Excellence le Président de la République qui tend l'oreille à tout le monde. J'ai été d’autant plus surpris de la conscience de la classe politique, de son patriotisme et de sa volonté de servir le pays. Malheureusement, de loin les médias nous cachent cette réalité.

ALAKHBAR_Vous avez initié un cadre réunissant les partis présents au Parlement pour contrer le Covid-19. Comptez-vous en faire après le point de départ pour un nouveau climat politique, comme le souhaite le Président Ghazouani ?

Sidi Mohamed Taleb Amar : Dans son programme électoral, Son Excellence le Président de la République a fait de « L’apaisement politique » une priorité. Dès son arrivée au pouvoir, il a établi le contact direct avec les chefs de l'opposition et avec l’ensemble de la classe politique.

A l'UPR, nous devons, avant quiconque, travailler pour la concrétisation des promesses du Chef de l’Etat. Cela nécessite des concertations avec tout le monde y compris l'opposition. Nous l’avions déjà programmé avant le Covid-19. Le virus est venu accélérer sa mise en application.

Nous savons que seule une bonne coordination pourrait nous permettre de combattre la propagation du nouveau coronavirus. D’ailleurs, les premiers résultats sont visibles : le Gouvernement a impliqué les partis présents au Parlement dans la supervision du Fonds de solidarité nationale pour lutter contre le nouveau Coronavirus, annoncé par Son Excellence dans son discours du 25 Mars.

Nous souhaitons la continuité de cette coordination et voulons même l’élargir à toutes les formations politiques et sur l’ensemble des questions d'intérêt national. Cela pourrait même constituer le point de départ de concertations politiques inclusives.



ALAKHBAR_ L’UPR dispose du plus grand nombre de parlementaires, de présidents de conseils régionaux et de maires de commune. Est-ce que votre rôle correspond à votre poids représentatif ?


Sidi Mohamed Taleb Amar : Le fait que notre Union pour la République soit un parti inclusif nous réjouit. Le parti regroupe toutes les sensibilités du pays. Et nous sommes conscients de la lourde responsabilité que l'électeur mauritanien nous a confiée. Nous espérons être à la hauteur des attentes. Mais, je peux vous assurer que les élus du parti remplissent bien leur mission et le Gouvernement que nous soutenons répond, jour et nuit, aux attentes du citoyen.

Au niveau politique, le parti joue pleinement son rôle. La preuve : les concertations organisées par l'UPR entre les partis représentés au Parlement.

ALAKHBAR_ Les électeurs mauritaniens sont environ 1,5 million. Votre parti dit avoir mené une campagne qui l’a doté d’un million d’adhésions. Le chiffre de l’UPR est-il exact ?

Sidi Mohamed Taleb Amar : Je ne vais pas m’attarder sur la campagne d'adhésion. Tout le monde sait que le parti a accueilli d’autres formations politiques et d'importantes personnalités, venues se fondre dans l'UPR, après cette campagne d'adhésion.

Le congrès, qui m'a honoré en me confiant la Direction du parti, a été aussi une belle occasion de réunir de grandes forces politiques autour du Président de la République. Je veux simplement dire que notre parti s’élargie. Nous sommes la destination privilégiée de nombreuse formations et personnalités politiques. L’UPR est le seul parti qui n'a pas été victime de départs significatifs. Une semaine ne passe sans que nous accueillions de nouveaux adhérents.

ALAKHBAR_ Quels sont les projets futurs de l’UPR en dehors des élections parlementaire et présidentielle

Sidi Mohamed Taleb Amar : Notre projet national s'inspire du programme « Mes engagements », du Chef de l’Etat, lequel a obtenu la confiance de la majorité des Mauritaniens lors du dernier scrutin présidentiel, le 22 juin 2019. Ce programme constitue le pilier de notre action politique. Nos secrétariats veillent à sa mise en œuvre en détails.

ALAKHBAR_ Que pensez-vous de la convocation de l'ex président Aziz et d'autres personnalités politiques devant la Commission d'enquête parlementaire ?

Sidi Mohamed Taleb Amar : L'enquête parlementaire est un travail technique. Après sa mise en place, la commission reste technique. On ne doit plus la décrire de politique. Mais comme vous le savez, tout travail technique devient la cible des politiques et des médias. Mais nous nous intéresserons à l'indépendance de la commission et au travail accompli dans le professionnalisme. Tout le monde en témoigne.

Nous souhaitons que les résultats obtenus soient profitables à tous. Quant à la position du parti, nous allons nous intéresser plutôt au rapport de la commission et non à des détails techniques.

J’invite les médias et nos présidents de partis politiques à ne pas s'impliquer dans les dossiers soumis à l’enquête. Cela ne va servir ni l'enquête ni l'éclosion de la vérité.

ALAKHBAR : Pourquoi les membres de votre groupe parlementaire restent divisés sur le rôle de la Commission d'enquête parlementaire ?

Sidi Mohamed Taleb Amar :Je ne suis pas au courant d'un si grand différend au sein de notre groupe parlementaire qui, je rappelle, représente les deux tiers de l'Assemblée nationale. À deux reprises, nous votons, presque à l’unanimité, en faveur du programme annuel du Gouvernement dont nous avons, ensemble, bien apprécié le rapport d'activités.

Voilà les principales questions qui nous intéressent comme parti au pouvoir. Quant au travail quotidien du parlementaire, c’est plutôt une question propre au Parlement. En tout cas, les députés du parti et du groupe parlementaire ont la compétence requise pour faire leur travail.

ALAKHBAR_ Vous dirigez le plus grand parti en Mauritanie. Qu’avez-vous tiré de cette expérience ?

Sidi Mohamed Taleb Amar : J'ai appris beaucoup de choses qui me sont utiles au quotidien. Je découvre de nouvelles facettes de notre riche scène politique. Pour moi, le premier avantage ce sont les concertations fructueuses avec les camarades du Bureau Exécutif et les membres des autres instances du parti.



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Commentaires (11)

  • leguignolm (H) 06/05/2020 00:10 X

    Il disait l’autre : « Si le puits est pourri, il y a une raison ». Hin, une opposition figée ! Car une opposition décrété, ceci est tout à fait normal.

  • Thiapato99 (H) 05/05/2020 20:12 X

    Foutaise,ils ne sont que avec celui qui est au pouvoir.la,si Aziz revient ils vont tous se rallie a lui.c est des opportunistes.

  • moreandmore (H) 05/05/2020 18:21 X

    Ghazwani, tel la Gorgone, a figé l'opposition en recevant en entretiens particuliers les leaders des différents partis au début de son mandat !

  • Marrakech (F) 05/05/2020 18:18 X

    L'opposition est figée parce qu'elle ne peut s'exprimer librement ...

  • Belle Plume (H) 05/05/2020 14:30 X

    Le terme de "régime" a une connotation putschiste (Salazar, Pinochet,Bokassa, Mobutu, etc). Pourquoi se plaisent-ils à toujours se qualifier de "régimes" ?

  • Benji Noura (H) 05/05/2020 14:19 X

    Si certains agendas ressemblent à une vague d’intentions mal vues et qui émanent de certains détracteurs qui sont obligé de parler pour exister.

    Ces agissements infondés ne font que renforcer la prise de conscience et l’engagement de son excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani et de son gouvernement.

    Quand à l’opposition Mauritanienne, elle doit se rattraper pour recouvrer sa crédibilité car elle n’a jamais été constructive.

    Une opposition qui par manque de programme n’a pas de place pour les nouvelles générations, celle-ci n’est pas une opposition et elle ne sera jamais en mesure de plaindre une volonté, d’orienter leurs actions selon de nouveaux critères. Pour tous bons citoyens entichés du changement, que nous voulons, il faut comprendre que le gouvernement Mauritanien s’est très tôt fixé des objectifs à atteindre, énonçant par là une exigence d’efficacité des actions à entreprendre. Grace à cela, l’Opposition quand elle aurait pu se fier à renforcer les moyens à disposition de l’Unité de développement, laissant ainsi à une petite cohorte de spécialistes le soin de mettre une touche de vert dans leurs actions aux services du développement...

    L’œuvre du développement de notre pays doit se poursuivre avec hardiesse. Sa marche vers le développement, telle devrait être notre ambition.

    Ces valeurs sont notamment le travail, la rigueur, la discipline, la responsabilité, la conscience, la probité, l’esprit d’entreprise, la volonté de réussir, le goût de l’effort soutenu et l’amour de la patrie, partager par toutes les couches de la population.

    Nous traversons une crise sanitaire sans précédant, une crise à la quelle notre Pays s’est tant bien que mal distingués par rapport à la propagation du covid 19. Face à cela, nous devons être assez responsables pour mettre en place une synergie et conjuguer nos efforts avec toutes les parties, et au-delà des clivages ethniques, politiques et autres.

    Nous saluons l’implication des parties politiques pourvu qu’elles doivent aussi être à la hauteur.

    C’est un message fort qui doit être visiblement bien reçu par l’opposition, qui a le devoir de répondre à l’appel du président de la République.

    Quand au parti au pouvoir qui est actuellement présidé par Sidi Mohamed Ould Taleb Amar, il faut reconnaitre qu’il va vers un changement notoire et participatif qui contribuera à la réalisation des objectifs du parti.

    Ce dirigeant de parti comme le parti au pouvoir fait déjà preuve de concentration et de détermination, il dispose de capacités institutionnelles d’adaptation, notamment pour l’organisation du parti, avoir une vision commune de sa nature, de ses objectifs et des actions à mettre en œuvre pour les atteindre.

    Pour notre chère République, allons plus loin ensemble.

  • El Houssein (H) 05/05/2020 13:12 X

    Cet homme est un bon choix; Si on le laisse faire il pourra amener le parti à un jouer un rôle plus présent sur le choix de l'exécutif des bonnes orientations structurantes pour le pays et le choix de hommes capables de les lien mener. Il est temps de réfléchir sur la construction d'un nouvel État, comme il se passe dans le monde. Nous sommes aujourd’hui dans un ghetto qui ne ressemble à rien. Tous les espoirs sont permis avec les nouveaux Président, Premier ministre et Président de l'UPR. Mettez le développement régional aux mains d'économistes, d'ingénieurs avec l'encadrement administratif nécessaire et aller à la décentralisation totale sans risque et prôner et encourager et primer l'innovation et la transformation. Prenez exemple de l'Asie et voici Sidi Med Ould Taleb Amar qui peut aider à mettre en place cette grande expérience. Du courage, du courage Il nous faut une révolution économique, pacifique et adaptée à nos valeur en ce moment où notre unité est fortement assemblée.

  • chos (H) 05/05/2020 12:55 X

    Malgré les opportunités du pays, L l'indifférence inquiétante de l'UPR , du Gouvernement, de la Présidence et Gouvernement et de l'opposition rivalisent dans l'inaction et donc dans l'opposition au développement du pays que nous proposons dans mon étude du 15 Mars 2020. cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr .

  • netali (H) 05/05/2020 12:41 X

    des gens d interet hier c est vous qu applaudissez a aziz et aujourdh ui òn lui tourne le dos pour ghazouani c est meme honteux

  • Larhas (H) 05/05/2020 12:14 X

    Un parti sans projet de société et qui est là occasionnellement pour soutenir un programme comme par le passé et le renier par la suite.

  • bleil (H) 05/05/2020 12:01 X

    Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède... NOTRE pays à tous ne doit pas continuer à souffrir de mal gouvernance ! Changeons de discours politique pour réussir à progresser; l'opposition n'est qu'une facette du pouvoir politique dans une démocratie en gestation ... Le chef de l'Etat a bien indiqué qu'il prend tout en charge et que la Mauritanie a besoin de tous pour se refaire une santé; ouverture et consensus qui garantissent une scène politique apaisée ...