13-05-2020 11:16 - Mauritanie : Des retraités de la SNIM réclament leur droits de départ

Mauritanie : Des retraités de la SNIM réclament leur droits de départ

Alakhbar - Le Syndicat des retraités de la Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie (SNIM) appelle à l’intervention du président Mohamed Ould Ghazouani pour obtenir leur droit de départ à la retraite, "garanti par l’article 31 de la Convention Collective du Travail en Mauritanie", a confié à Alakhbar le secrétaire général du Syndicat des Retraités de la SNIM, Brahim Weissatt.

Ces retraités, partis de la société entre 2015 et 2019, ont déposé «1.200 plaintes contre la SNIM devant les inspections de travail et les tribunaux de première instance ou d’appel à Zoueirat et à Nouadhibou, selon Brahim Weissatt. Mais nous avons l’impression que les tribunaux n’osent pas contraindre la SNIM à nous verser nos droits ».

« Après avoir servi loyalement cette nation pendant 35 ans ou 43 ans, pour certains, notre pays nous abandonne dans la précarité absolue, alors que parmi nous, il y a des chefs de famille qui ne vivent que d’une pension de 900 Ouguiyas MRU, avec 3 mois d’attente pour l'avoir », indique le secrétaire général.

« Le président de la République est au courant de nos souffrances. Nous lui avions remis main à main notre dossier. Il avait promis de régler la question, mais en vain », regrette Brahim Weissatt.



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Commentaires (4)

  • kadimapur (H) 14/05/2020 08:54 X

    Ce probleme immoral de retraite devrait etre regle au plus tôt par l'etat de maniere generale pour tous les retraités de la République par une revalorisation conséquente..En attendant les entreprises comme la Snim qui en ont les moyens doivent leur accorder un complement par le biais de subventions à la fondation en attendant de regler de manière définitive leur situation

  • Marouane (H) 13/05/2020 16:18 X

    Suite à une interprétation erronée de l’article 31 de la convention collective générale du travail, l’indemnité de départ à la retraite accordée par la SNIM est sous-estimée. En effet, la SNIM ne paye aux retraités qu’une indemnité de licenciement à la place de l’indemnité de départ à la retraite, soit une perte sèche de 40 % de leurs droits de retraite. Pourtant, la bonne formule, beaucoup plus avantageuse, est appliquée par nombre d’entreprises dans la capitale Nouakchott, et ce depuis des décennies. C’est le cas de la SOMAGAZ, CNSS, SNDE, SAMIA, etc. Aujourd’hui, quasiment tous les retraités SNIM ont porté plainte contre leur ancien employeur (soit plus de 1084 personnes dont 459 de Zouerate). Les dossiers des retraités SNIM étaient bloqués par le Ministre de la fonction publique du travail et de la modernisation de l’administration depuis juin 2014 ; et n’ont étaient transmis à l’arbitrage qu’en Avril 2019. Ils sont toujours à l’arbitrage ce qui n’est pas normal. Quand arriveront-ils à la cours suprême ? Seul Dieu le sait. Dans un pays, il ne peut y avoir une Convention collective avec deux interprétations différentes. C’est tout simplement immoral, et les nouvelles autorités doivent trancher, et ne pas laisser pourrir cette situation qui n’a que trop perdurer.

  • bleil (H) 13/05/2020 15:52 X

    Tous les retraités du pays, y compris ceux de la SNIM en particulier, se doivent de s’organise de manière à exercer une pression collective sur le chatelin du moment pour avoir une pension juste et honrable pour lutter contre la pauvreté … Quant à la SNIM, Ismail Ould Amar aurait pu la sauver mais nos militaires en voulurent autrement … Si Mokhtar et ses amis, fiers et intègres, s’étaient préoccupés plutôt de l’existence du pays ! Dés juillet 1978, les militaires au pouvoir avaient fin et se goinfraient à longueur de journée du trésor public, avec de la pitance jetée aux nationalistes arabes et négro-africains qui étaient leurs esclaves à tout faire… le saccage du pays, avec sauvagerie et acharnement, commença en s’en prenant à la cohésion sociale et aux valeurs morales...

  • pyranha (H) 13/05/2020 14:01 X

    Au temps où la SNIM était gérée par des blancs, ces âneries ne se produisaient jamais, ou au moins pas comme ceci je parle en connaissance de cause. La rupture totale ,fut au temps du départ de Mr Ismail Ould Amar.On passe tout le temps en Afrique à reprocher aux blancs des histoires de colonisation, avec la complicité d’ailleurs de certains chefs noirs comme au temps des déportations ici. Mais franchement sommes-nous aptes à être indépendants ? Il y beaucoup d’exemples à ce sujet où les africains naturalisés en Europe sont au moins mieux traités que dans leur propre pays(les refugiés ne me diront pas le contraire) Sur le plan de développement des infrastructures pas de contradictions possibles. Ceux qui ont fait leur scolarité à Rosso simplement dans les années 60 seraient ahuris de voir ce délabrement infrastructurel par rapport à maintenant. Avec tous ces problèmes communautaires qui persistent en RIM les uns diront des (séquelles) c’était tout de même mieux au temps où il y avait des internats dans les lycées, mais on a tout balayé et voilà les résultats, il ya véritablement un apartheid qui ne dit pas son nom et ce pays sera loin de se retrouver. Les héros post indépendances qui voulaient développer leur pays en se séparant de ces blancs étaient systématiquement éliminés par ceux-ci avec la complicité encore des africains. Les listes sont trop longues pour énumérer ces héros et ces traitres … Moctar Ould Daddah et ses amis s’étaient préoccupés d’abord de l’existence de ce pays au péril de leur vie, mais un acharnement inimaginable à le détruire en s’en prenant à cohésion de ses communautés. Mes chers amis ce débat qui stimule les passions des uns et des autres est loin de prendre fin.