Ali MOUSSA - Des huiles usées, des filtres, des aérosols, des batteries, des pneus, des plastiques, des tissus des produits hautement toxiques, des miettes de béton, des tuyaux de PVC et des gravats divers…au nord de l’aéroport de Nouadhibou, sur le bord des routes , sur les marais salants et dans des terrains privés, les décharges sauvages sont devenues un paysage habituel.

Un véritable fléau dû à la cupidité de certains entrepreneurs et à l’inaction des pouvoirs publics. À quelques mètres de l'enceinte de l'aéroport de Nouadhibou. Au nord, on observe facilement cette décharge sauvage qui accueille la majeure partie des déchets solides de la ville.

Des tonnes de déchets industriels et domestiques sont déposées quotidiennement sans aucune précaution et viennent grossir la montagne d'ordures.

Chaque jour, des centaines de personnes, y compris des enfants utilisent le dépotoir pour trouver des produits recyclables et d'autres objets qu'ils peuvent vendre. Les marais salants situé aussi au Nord de l’aéroport qui communiquent également avec l'océan passent à proximité et une partie de la décharge s'y déverse déjà alors que le sel de mer est utilisé par les habitants pour assaisonner et conserver les aliments.

Aujourd’hui, Les riverains de l’aéroport et les habitants du quartier de "SALA ELYABSSSA" (Nouadhibou) n’en peuvent plus. Le site, sur lequel était prévue la construction de logements et d'une route, est transformé en dépotoir sauvage. Ils font appel aux autorités pour mettre fin aux dépôts sauvages et demandent fermement aux pollueurs de respecter ce lieu.

Ali MOUSSA
Nouadhibou Mauritanie