03-08-2020 13:12 - HRW appelle le président Ghazouani à réformer les lois relatives à la liberté d’expression

HRW appelle le président Ghazouani à réformer les lois relatives à la liberté d’expression

Sahara Médias - L’organisation Human Right Watch a invité le president Mohamed O. Cheikh Ghazouani qui vient de boucler le 1er août la première année de son mandat à la tête de l’état, de mettre en place une réforme des lois répressives qui entravent la liberté d’expression et d’agir avec détermination pour consolider les droits de la femme.

HRW estime que le président Ghazouani, lors de la première année de son mandat, n’a que très peu fait pour réformer les lois répressives, malgré l’adoption par le parlement en juin dernier d’une loi très vague destinée à lutter contre la manipulation des données, en imposant des amendes et des peines de prison.

Eric Goldstein, directeur adjoint de la section Moyen-Orient et Afrique du nord de l’organisation, a dit que le président Ghazouani a l’opportunité de modifier la voie suivie par son prédécesseur prompte à emprisonner ses opposants.

Le président Ghazouani, selon le responsable d’Human Right Watch, « doit instaurer un modèle basé sur le droit, en procédant à des réformes judiciaires des lois qui prévoient des sanctions sévères qui prévoient parfois la peine capitale pour des crimes d’expressions non violentes. »

Selon HRW l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz avait poursuivi et emprisonné des défenseurs des droits de l’homme, des activistes, des journalistes, des opposants politiques en recourant à des lois répressives relatives aux calomnies, à la lutte contre le terrorisme, les crimes informatiques et la publication de fausses informations et l’hérésie.

L’héritage du président Ghazouani, selon le responsable de l’organisation, commence maintenant en démontant ce système judiciaire répressif ou partager la responsabilité de son maintien malgré les espoirs placés en lui.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 2
Lus : 1676

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (2)

  • Marrakech (F) 03/08/2020 16:12 X

    Il faut attendre que Ghazwani se soit dépêtré de la glu Aziz pour qu'il puisse agir librement et c'est quand la décennie Aziz sera soldée qu'il pourrait montrer son vrai visage !

  • Buwuelm (H) 03/08/2020 16:00 X

    C'est comme cela que les organismes commencent. Ils envoient un éclaireur pour tâter le terrain et si cela marche, d'autres prennent le relai; cette fois-ci pour demander au chef de l’État de faire valider le mariage entre hommes d'une part, et entre femmes d'autre part. Prenons garde !