La Dépêche - Le conseil des ministres réuni ce mercredi a donné autorisation à la signature d’un contrat d’Exploration-Production (CEP) entre l’Etat et le consortium « Taqa Arabia & GoGas » sur le bloc de Banda & Tevet.

Lors de ce conseil, le ministre du pétrole, de l’énergie et des mines a insisté, dit-on, sur l’importance de ce contrat pour «accélérer le rythme des activités d’exploration et d’exploitation dans le bassin côtier ».

Les études préconisaient même dans ce sens, pour une plus grande transparence dans l’attribution des CEP, des appels à la concurrence pour les blocs à potentiel avéré.

On peut, en tout cas, noter que le ministre aurait rappelé que « Banda nécessite la conclusion de ce contrat », pour lequel « des négociations avec le consortium ont abouti à la détermination des termes techniques, économiques et fiscaux du Contrat-Production sur le bloc ».

Le consortium mené par Taqa Arabia, groupe privé est au-delà de l’Egypte, présent dans plusieurs autres pays arabes. Sa gamme d’activités englobent le pétrole, le gaz, le solaire et même l’eau. Cependant malgré l’accord d’autorisation de signature avec ce consortium, l’on ne connait pas encore les détails du CEP.

Il va, sans dire, par ailleurs, que le bassin côtier est pourtant celui le plus utilisé aujourd’hui dans l’exploration pétrolière. En effet, les plus importants et les plus nombreux CEP se retrouvent dans le bassin côtier comparativement à celui de Taoudeni où l’on n’assiste pas véritablement vers une ruée à l’or noir.

Des dizaines de sociétés de renommée internationale se disputent les blocs. L’offshore promet, sans doute, au gré des découvertes de réserves importantes, de créer de nouvelles richesses. Mais l’attention devrait être grandement accordée à la proximité des zones nourricières protégées pour nos ressources halieutiques, comme le PNBA.

JD