EN BREF | #Cridem – Dans un communiqué conjoint, l’Amicale Nationale des Étudiants de Mauritanie (ANEM) et le Syndicat National des Étudiants de Mauritanie (SNEM) ont exprimé leur profonde indignation et condamné fermement les actes de violence perpétrés par les forces de l’ordre à l’encontre des étudiants, ce mercredi 7 mai 2025, sur le campus de l’Université de Nouakchott.

Il est inacceptable que des étudiants, exerçant pacifiquement leur droit légitime à la revendication, soient confrontés à une répression brutale au sein même de leur lieu d’apprentissage, se sont insurgés ces deux syndicats estudiantins, dans leur communiqué diffusé tard dans la nuit de ce mercredi 7 mai 2025.

L’intervention des forces de sécurité dans l’enceinte universitaire constitue une violation flagrante des textes régissant l’autonomie et la neutralité des établissements d’enseignement supérieur, indique le communiqué.

Depuis le 7 mai, nos deux syndicats ont initié un arrêt général des cours et des services de transport universitaire, en solidarité avec nos camarades injustement sanctionnés. Malgré nos multiples démarches pacifiques et constructives, l’administration universitaire persiste dans son mutisme et son inaction, témoignant d’un mépris inquiétant envers les droits et les préoccupations des étudiants, rappelle le communiqué.

Les deux syndicats indiquent, par ailleurs, que « plusieurs de nos camarades ont été interpellés et conduits aux commissariats, simplement pour avoir exercé leur droit à la protestation pacifique. Nous exigeons leur libération immédiate et inconditionnelle. »

L’ANEM et le SNEM martèle : « Face à cette situation alarmante, nous affirmons avec détermination que notre mobilisation se poursuivra, par des moyens pacifiques et légitimes, jusqu’à la levée totale des sanctions arbitraires et le rétablissement des droits fondamentaux de nos camarades. »

« Nous réitérons notre engagement indéfectible envers la défense des droits des étudiants et appelons l’ensemble de la communauté universitaire à se joindre à nous dans cette lutte pour la justice et la dignité », lit-on dans le communiqué signé par l’ANEM et le SNEM.

PAR CRIDEM

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