Vous ne semblez pas convaincu par la déclaration d'intention du président, ce qui est bien votre droit. Voici un avis amical.

1) Quand une intention est proclamée et qu'elle correspond à votre attente, mais que vous pensez qu'elle est non sincère ou non réalisable, Il faut la prendre au mot ! Il faut réagir comme si l'intention était un fait. Ce qui pourra être avancé pour la cause sera toujours cela de pris. Les limites de sincérité apparaitrons de toute façon assez tôt et ce qui n'est pas faisable aussi ! Garder à l'esprit, qu'à partir d'une position de faible conviction, il peut nous arriver à tous, d'évoluer vers davantage de déterminations par la mécanique même des évènements suscités. Garder aussi à l'esprit qu'une bonne intention peut être sincère mais mal agie. Ce qui est mal pensé au départ, peut aussi s'améliorer avec le temps. Parfois, Il n'y a que " celui qui ne veut rien faire qui a peur de se tromper" !

2) L'intention proclamée vous semble mauvaise. Il faut y aller franco ! Par la critique concrète de ses effets prévisibles et non par des arguments au sujet de l'intention elle-même.

3) Vous pensez que l'intention est bonne, mais pour des raisons qui vous concernent, vous souhaitez que cela soit accompli par d'autres . On reconnait ce genre de position à la similitude des solutions proposées, pour accomplir les mêmes intentions, que ceux qui sont aux affaires. Il s'agit alors de décrédibiliser les porteurs de l'intention . C'est ce que font la plupart des politiciens sans idées nouvelles.

4) D'une manière générale , les contre intentions ou les jugements moraux affaiblissent la critique, qu'elle soit favorable ou défavorable. Dans tous les cas un procès sur l'intention est une impasse.

5) pour finir de ne PAS vous convaincre: Il est temps que les africains réfléchissent aux pièges politiques et stratégiques , de la lutte anti-corruption. Elle n'est pas indispensable au développement économique !!!! Là-dessus, certains commencent à comprendre.

Nous n’hésiterons pas, mais pourquoi d’ailleurs hésiter alors les faits sont là. Déclaration d'intention dépourvue de conséquences administratives ou juridiques, permettant de surcroît aux autorités de libérer les fraudeurs financiers protégés par le Premier ministre Ould N'Diaye qui, depuis son retour imprévu dans la sphère politique, n'a fait qu'aggraver la situation financière nationale avec son projet de modernisation de Nouakchott, dénué d'objectifs concrets. Ce discours n'est qu'une distraction destinée à tromper les Mauritaniens, prétendant agir auprès d'un gouvernement dont vous êtes pourtant membre, alors que tous savent pertinemment qu'aucune mesure concrète ne sera prise.