RIM INFOS - Dans la nuit du dimanche 19 octobre 2025, mon ami Abou Deh s’est éteint, emporté par une maladie. Un mal qu’il a combattu depuis quelques mois.

Cette triste nouvelle nous rappelle ô combien la vie est fragile et la mort avertit les vivants. Abou Deh n’est plus parmi nous. Une grande perte !

Abou Deh, était un instituteur ouvert, généreux, digne et posé. Un enseignant qui a semé de bonnes graines et récolté de bons fruits. Un éducateur qui a initié des générations et partagé ses savoirs et ses biens uniquement pour Allah. Jamais, il n’attendait en retour d’aucun être humain !

Mon ami Abou Deh est parti mais son parcours d’enseignant et d’un homme pieux et modeste, marqué par le sérieux, la rigueur et l’amour du partage, force l’admiration. Il a su également allier réussite personnelle et engagement collectif en accompagnant ses élèves.

Abou était un instituteur digne de respect est un professionnel qui maitrisait parfaitement son art d’enseigner. Il possédait une bonne culture générale et s’engageait à apporter des connaissances et des savoir-faire pour le développement de tous ses élèves, sans aucune discrimination.

Les nombreux villages et localités enclavés dans le Guidimakha peuvent témoigner de ton courage et de ta fidélité à ta mission d’éducateur. « Abou tu ne mérites pas d’être oublié ». Non et encore Non ! Par contre, tu mérites des hommages et ta modeste famille et tes enfants encore petits méritent un accompagnement.

Tu as consacré plus de deux décennies à éduquer et former des enfants dans des conditions difficiles. Alors, des milliers d’apprenants ont défilé devant tes yeux. « Mais saches qu’aucune bonne action, même petite, n’est jamais perdue ».

Abou, était fidèle à ses engagements et à ses paroles. L’homme était constant, droit et inébranlable.

Tous sont unanimes : Abou Deh était un homme exceptionnel. « Personnellement mon séjour chez toi à Kankossa, est qualifié d’inoubliable. Une nuit ponctuée d’échanges riches et une matinée pleine de sourires sincères et de regards objectifs sont encore là dans mes yeux ». Ta générosité était une preuve !

Ton départ brusque provoque un grand vide dans ta famille et chez tes élèves qui t’attendaient avec impatience pour démarrer une nouvelle année scolaire.

Abou Deh tu as laissé des amis et des collègues meurtris, attristés par ton départ « surprenant ». Mais tu as laissé aussi une famille consciente de ta force, ton courage et ta bienveillance.

Repose en PAIX, Abou. Que le PARADIS soit ta dernière demeure.

Par Aboubakrine SIDI