SHEMS MAARIF - Selon le site d’information Rasd News, une femme a porté plainte contre un chauffeur de taxi présumé qu’elle accuse de l’avoir droguée, violée puis abandonnée devant l’hôpital de Hamad, dans des circonstances particulièrement choquantes.

Le suspect a été arrêté par la gendarmerie nationale à Boutilimit et devrait être déféré devant le procureur de la République dans les prochains jours. Ce drame met en lumière un problème structurel du transport urbain en Mauritanie : l’absence totale d’identification officielle des taxis.

Aucun code couleur, aucun numéro d’immatriculation spécifique ni registre ne permet de distinguer les véritables chauffeurs des véhicules opérant illégalement.

Résultat : n’importe qui peut se faire passer pour un taxi, circuler librement et embarquer des passagers sans le moindre contrôle.

Cette situation, dénoncée depuis des années par les associations de consommateurs et de sécurité routière, expose particulièrement les femmes à des risques graves. Certaines, par nécessité ou par confiance, montent dans des véhicules inconnus, sans pouvoir vérifier l’identité ni la fiabilité du conducteur.

Face à cette affaire, des voix s’élèvent pour réclamer une réglementation urgente du secteur, la mise en place de signes distinctifs obligatoires pour les taxis et des mesures renforcées de sécurité pour les passagères, afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent.