12-07-2010 11:55 - Ould Tajedine au Conseil National de l’UPR : Une entrée riche en signification.
L’élection du PDG de la BCI, Isselmou Ould Tajedine, au Conseil National de l’UPR, a été perçue par de nombreux observateurs comme une main tendue par le pouvoir à sa communauté, au niveau du Tagant, réputée frondeuse, selon une certaine frange de l’opinion.
Président de l’association des banques mauritaniennes, l’entrée d’Isselmou Ould Tajedine au sein de l’instance dirigeante du parti au pouvoir est également interprétée comme un signal fort à l’endroit des hommes d’affaires et banquiers, après la crise il y a quelques mois, entre les autorités et certains hommes d’affaires.
Il y a quelques jours encore, une crise similaire avait été frôlée suite à une forte fiscalisation, jugée excessive par certaines banques primaires qui avaient estimé que les impôts dûs (plusieurs milliards d’UM) étaient exorbitants. Seules les banques françaises (BNP-Paribas et Société Générale) et la BCI n’avaient pas rechigné et s’en sont acquittés rubis sur ongle.
Un dégrèvement avait été obtenu pour les autres dont les impôts sont passés parfois d’un milliard à 70 millions d’UM.