Même s’il existe en Mauritanie une autorité de régulation de la presse, l’autorégulation et le respect de la déontologie sont d’abord un engagement moral de la part des journalistes eux-mêmes, selon Abdallahi Ould Hormatallah, directeur de la Presse Electronique au ministère mauritanien de la Communication.

Ould Hormatallah répondait à la question de Alakhbar : «Comment peut-on réguler la liberté de la presse électronique face à la multiplication des sites d’information en ligne ?», à l'occasion de la célébration, ce vendredi 3 mai, de la journée mondiale de la liberté de la presse.

"Nous essayons, a-t-il dit, au niveau du ministère, de multiplier la concertation avec les différents représentants de la presse électronique pour que cette autorégulation vienne de la part de la presse. C’est tout à fait normal qu’il ait des dérives au début et surtout que les représentants de la presse n’arrivent toujours pas à prendre leur responsabilité vis-à-vis des dérives exercées par les uns et les autres".

Il a ajouté, concernant la liberté de la presse : "Je pense que concernant la liberté de la presse les instruments juridiques disponibles en Mauritanie sont largement suffisants pour l’encadrer. Maintenant il y a un certain nombre de débordements liés à la pratique elle-même".