En Mauritanie, la Commission de suivi de l’éthique et de la déontologie n’est pas soutenue, a regretté son président Abderrahmane Ould Horma.

Il intervenait lors de la « Journée internationale du respect de l’éthique des médias(IMED), journée préparatoire des journées de réflexion sur l’assainissement du secteur des médias en Mauritanie », organisée ce vendredi à Nouakchott.

Crée en 2001 la commission n’est reconnue qu’en 2008 et jusqu'à présent elle n’a ni un siège ni des moyens financiers. Ses seuls soutiens sont le PNUD, l’Ambassade des Etats unis à Nouakchott et quelques bonnes volontés.

En outre, certains politiques et même des journalistes sont dérangés par les remarques et rapports de la commission, selon Ould Horma qui donne trois exemples à ce propos. Le premier concerne des pressions d’un politique sur la commission après publication d’un rapport.

Il y a en deuxième lieu la blessure par balle du président Ould Abdel Aziz. Les journalistes ont véhiculé beaucoup de rumeurs autour de l’affaire. Et certains parmi eux n’étaient pas contents que nous leur fassions la remarque.

Le troisième exemple est relatif à l’Affaire Bouamatou. Nous avons rappelé aux journalistes qu’ils n’étaient pas des attachés de presse d’aucune des parties, ce qui n’a pas encore plu à tout le monde.