12-12-2013 14:57 - Bravo la Wataniya ! C’est un bon début !
Toutes nos félicitations à la nouvelle chaine privée Alwataniya et à sa direction des programmes pour son orientation nationale. Je souhaite que le cap soit maintenu pour le bonheur de la composante francophone du pays qui n’a pas choisi sa francophonie, remis en cause par les différentes politiques nationalistes qui se sont succédé dans le pays, depuis l’indépendance ; qui ont divisé les mauritaniens en francophiles et arabophones ;
Créé et attisé l’antagonisme entre les deux groupes par des politiques d’éducation séparatistes ; et de promotion professionnelle discriminatoires. La radicalisation de ces politiques par les militaires en 1978, l’abandon du dialogue et l’accélération de l’arabisation, marque la rupture.
Les arabophones imposent leur « système » qui ne favorise pas l’épanouissement des francophiles. La rupture se creuse, la phobie monte et aboutit, à la condamnation et aux tortures des auteurs du « manifeste du noir opprimé », en 1986, à l’idée du putsch de 1987, à la déportation de mauritaniens, en 1989 et à la liquidation des militaires suspects, en 1991.
Toutes ces injustices résultent du traitement et, ou de l’exécution de sentences par des responsables qui, par extrémisme ou par complicité avec l’état ont librement agi. C’est pourquoi, les victimes réclament la justice ou le pardon. L’injustice ne profite à personne, Dieu a créé les hommes différents afin qu’ils s’acceptent, qu’ils s’épanouissent en harmonie selon sa Loi.
« Qui refuse, verra ! Et, Il ne changera le destin d’un peuple que lorsque celui-ci acceptera ». Aujourd’hui, il est temps que nous institutionnalisions les règles de la cohabitation entre communautés culturelles. Et, dans ce jeu dont l’objet doit être le système éducatif, le français qui est un acquis ou l’anglais comme substitut, est le seul moyen de dialogue, d’homogénéisation.
Ce serait une erreur de croire que son rejet, au profit d’une promotion des langues nationales, comme le prétendent les politiques, serait une alternative salutaire. Celle-ci, nous engagerait plus dans la dispute qu’elle nous y sortira… Gardons notre français qui est un legs colonial, une marque indélébile de l’histoire qui doit être le ciment de l’unité nationale.
Dabo
