19-01-2014 21:48 - Comité pour le respect de l’éthique et de la déontologie de la presse (CRED) : Communiqué de presse

Comité pour le respect de l’éthique et de la déontologie de la presse (CRED) : Communiqué de presse

Au nom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux Salut et Paix sur le plus Honorable des Prophètes, sur Sa Descendance, Ses Compagnons et Ceux qui suivent leur chemin lumineux jusqu’au Jour du Jugement dernier Le Bureau exécutif du Comité pour le Respect de l’Ethique et de la Déontologie de la Presse en Mauritanie (CRED) s’est réuni mercredi 15 janvier 2014 au siège du journal «Sahiva » sous l’égide de son président Dr.Abderrahmane Ould Horma Ould Babana.

Après les échanges entre les membres du Bureau exécutif sur le contenu de l’écrit offensant contre L’Envoyé d’Allah, Paix et Salut sur Lui, signé par le dénommé Mohamed Cheikh Ould MKheïtir, ainsi que sur tous ces courants de laïcité et de mécréance qui alimentent actuellement les médias et les réseaux sociaux, et dont certains prennent leurs sources d’endroits publics...

... lieux où prolifèrent des idées agnostiques, sources de perdition et de mécréances, dont l’objectif est de semer le doute sur le Message Mohamedien, de susciter les troubles au sein de la société mauritanienne, musulmane et profondément attachée à sa Sainte religion, le CRED communique ce qui suit :

- Après étude approfondie du contenu de l’écrit incriminé qui a été publié par certains sites avec tout ce que cet écrit comporte comme offenses contre le Meilleur des Créatures, Sceau des Prophètes et Guide des Envoyés, Mohamed Ibn Abdallahi, Paix et Salut sur Lui ;

- Le CRED dénonce avec la plus grande vigueur et en termes absolus l’écrit incriminé ainsi que son contenu dans tout ce qu’il comporte comme idées et formulations insultantes contre le Prophète de la Miséricorde, Paix et Salut sur Lui ;

- dénonce la promptitude irréfléchie avec laquelle certains sites l’ont publié ;

- dénonce les écrits publiés par certains utilisateurs des réseaux sociaux sur leur page pour défendre l’auteur de l’écrit incriminé ou lui trouver des circonstances atténuantes ainsi que toutes les autres formes condamnables de compassion exprimées envers l’auteur de l’écrit en question.

A cette occasion, le CRED invite les autorités publiques à prendre leurs entières responsabilités pour contrer cette vague d’idées laïques qui se répand et se multiplie dans le pays ces derniers temps, avec ces attaques répétées contre la religion d’une manière claire et sans détours, comme l’écrit blasphématoire dont il est question.

L’un des aspects le plus dangereux de ce nouveau phénomène est qu’il contribue à jeter le doute sur les esprits simples par rapport à la vraie substance du Message de la Miséricorde, tel que transmis par Celui qui est considéré comme le Présent divin offert à l’Humanité, Mohamed Paix et Salut sur Lui, quand on sait que toute offense à son encontre est de la mécréance qui exclut son auteur de la communauté des croyants, et cela de l’avis de l’ensemble des quatre grandes écoles de l’Islam.

Le CRED attire par la même occasion l’attention de ceux qui s’adonnent à l’amalgame, consciemment ou inconsciemment, en invoquant la liberté de pensée, que cette liberté est en réalité régie par la loi qui impose le respect des croyances de la Umma islamique ainsi que ses constances de base essentiellement d’inspiration religieuse.

Dans ce cadre, le CRED affirme que toute conduite hors de la foi islamique et des constances de base de la société est rejetée car impardonnable sous quelque prétexte que ce soit, même au nom de la liberté d’expression pourtant consacrée par la Constitution.

Sur ce, le CRED invite les journalistes mauritaniens et l’ensemble des organes de presse, écrite, audiovisuelle et électronique, à respecter l’éthique et la déontologie de la profession de journaliste en Mauritanie, de traiter l’information avec exactitude, d’observer la prudence dans les écrits et les matières destinées au public pour éviter d’abord de s’offenser ou de se médire soi-même et par la suite influencer dans le mauvais sens le lectorat, les auditeurs et les téléspectateurs.

Au nom du CRED
Dr.Abderrahmane Ould Horma Ould Babana
Nouakchott, le 17 janvier 2014




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Source : CRED
Commentaires : 8
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Commentaires (8)

  • maurebleu (H) 20/01/2014 06:22 X

    OULD HORMA OULD BEBANE
    essayez de seduire autrement et pas en instrumalisant un fait divers anodin .Il y aura d'autres M'kheitir et Lala disquette nous sommes en 2014 pas en 1014 .La jeunesse de ce pays vit et execute à la lettre ce que les ecrans lui dictent .Pour ton information ils n'ont de parents que petit écran .

  • MburuSoos (H) 20/01/2014 02:40 X

    Mohamedou2012
    fallait proposer ton article au Webmaster.

  • najoorebonde (F) 20/01/2014 01:44 X

    Quelles foutaises!
    Docteur! mon œil! Abdrahmane Ould Horma Ould Babana, tu n'es ni plus ni moins qu'un des fossoyeurs de la malheureuse et maudite "république" appelée outrancièrement "Mauritanie"! Nous te suggérons d'avoir la décence de ne rien dire au lieu de radoter des lieux communs sans queue ni tête! De quel droit te permets-tu de te poser en "défenseur" du prophète Mahomet?

    We are the people; et nous ne te permettons même pas de prendre la plume pour défendre Horma Ould Babana, à plus forte raison de monter ta secte (que tu as appelée CRED) contre les journalistes de notre pays, des journalistes de plus en plus conscients de leur rôle crucial dans la déconstruction de l'idéologie obscure qui t'a toujours permis, toi et tes semblables, et ce, depuis fort longtemps, de bénéficier de privilèges indus, par lesquels vos gamelles restent toujours pleines, sur le dos de nos populations ignorantes. Et en vous cachant derrière l'hypocrisie de votre amour de l'Islam qui reste à prouver...

    Nous avons bien compris que dans ce communiqué insignifiant, tu vises, notamment, et sans oser le nommer, le blog du brillant Ahmed Ould Abdallahi Ould Soueid Ahmed qui, par ses écrits, sur ce sujet en question en tout cas, a hérissé les cheveux de vos têtes "mal faites et "bien vides" comme ne les préférerait pas le libre penseur Michel de Montaigne.

    Attends-toi d'ailleurs à un retour de bâton sans concession (car, on a dit, c'est "œil pour œil" et "dent pour dent") de la part du jeune blogueur A.O.S.A aux idées prolixes et bien conçues.

    Nous vous disons, à toi et tes semblables que votre amour de l'islam reste à prouver car, comme l'écrasante majorité des commentateurs sur cridem ont eu à le constater, vous ne montez au créneau que pour vous ériger en donneurs de leçons sans vergogne!

    Alors que l'urgence pour tout bon musulman dans ce pays, aujourd'hui, c'est de combattre farouchement le racisme d'état qui s'est installé et s'est banalisé, poussant même certains de nos compatriotes cyniques tel que l'ambassadeur en France de notre pays multiculturel d'essence et de fait, Ould Brahim Khlil jusqu'à refuser le rapatriement de la dépouille d'un citoyen de ce pays, décédé en France, au prétexte qu'il est noir et donc non mauritanien!

    Voilà un fait avéré que toi, et la Irabiha Mint Abdel Weddoud et toute la clique qui rôde autour du général Mohamed Ould Abdel aziz, voilà un fait grave où l'on vous attend, vous, les mystificateurs du peuple, toujours à l'aise dans le faire-semblant, et toujours rongés par la haine aveugle des noirs. On ne veut pas vous entendre sur des sujets périphériques et de moindre importance comme celui-ci qui vous a fait pondre ce communiqué bidon: il n'y a que GENO (le Dieu) qui Peut Défendre ses prophètes, ses envoyés! Sûrement pas des ignorants et des arrogants incapables même de mesurer la portée de leurs déclarations dans un monde devenu "village planétaire"!

    Sais-tu au moins, pauvre Abdrahmane Ould Horma Ould Babana, qu'en lançant, comme ça, au hasard, que Mahomet est "le plus honorable des prophètes", un chrétien ou un juif ou les deux à la fois, profondément croyants dans leur prophètes respectifs, s'ils venaient à te lire, pourraient t'accuser toi aussi de "mécréance" et de mépris flagrant vis-à-vis de Jésus et de Moise?

    Voilà pourquoi, nous, nous dénonçons sans ambages ton extrémisme et ton modeste nombrilisme qui ne sont étalés ici que dans l'espoir de pouvoir continuer à abrutir nos populations déjà si durement éprouvées par tant d'autres fléaux qu'il urge d'éradiquer!

  • Mohamedou2012 (H) 19/01/2014 23:28 X

    Envoyé spécial de la revue cosmopolite www.revolution.con, me voici en face au Leader de l’Opposition démocratique en Mauritanie. Allons y poser quelques petites questions !

    Revolution.con : Monsieur Ahmed Ould Dadbah, merci pour avoir accepté de répondre aux questions de revolution.con Comment vous présentez vous à nos lecteurs ?

    Ahmed Ould Dadbah: Je suis Ahmed Ould Mohameden. Officiellement, je suis né le 7 août 1942. Je suis originaire de la ville de Boutilimit dans le Trarza oriental. Je suis ancien gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (1973 Ndlr) et ministre des finances et du commerce jusqu’en 1978.

    Je suis président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et supposé être chef de file de l’Opposition Démocratique ou de ce qui en fait office aujourd’hui en Mauritanie.

    Revolution.con: Dites nous, Monsieur le Président Ahmed Ould Dadbah, comment vos quatre candidatures à la présidentielle en 1992, 2003, 2007 et 2009, vous ont elles marqué ?

    Ahmed Ould Dadbah: Ecoutez, la candidature, quelle qu’elle soit, est un acte toujours exaltant, je dois dire héroïque et éminemment positif. Le résultat en est une toute autre chose. En 1992, j’ai eu 32,73 % après que Maaouya eu recours au tristement célèbre mécanisme dit de Kobenni. D’ailleurs, à l’époque, aucun indice ne justifiait une quelconque confiance dans le scrutin auquel j’ai participé sous les couleurs de l’UFD après la dislocation induite du FDUC. En 2003, j’ai été crédité de 6,89 % dans le contexte connu de tous et j’ai bien entendu contesté. En 2007, j’ai décroché la seconde place face à Sidi avec 20,70 % et 47, 11 % au second tour, avec 47,11 %.

    En 2009, j’ai eu 4 % mais nous avons vite compris que c’était suite au truquage typographique sophistiqué qui s’est matérialisé par le déplacement systématique des marques de vote en faveur du candidat Ould Abdel Aziz, c'est-à-dire la lettre «?» volante, brillamment élucidé à l’époque par les experts chimistes (du RFD, NDLR).

    Revolution.con: Justement, Ahmed Ould Dadbah, beaucoup de controverses s’est installé dans vos rapports avec le pouvoir en place. Avez-vous vraiment reconnu Mohamed Ould Abdel Aziz comme Président élu de la République Islamique de Mauritanie ?

    Ahmed Ould Dadbah: Laissez moi tout d’abord vous rappeler la teneur de notre communiqué conjoint avec quelques candidats malheureux et daté du 19 juillet 2009 « nous avons pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel». C’est à toi d’interpréter cela. En réalité, c’est une option sortie du bureau exécutif du RFD avec certains camarades qui ont inventé cette formule mi figue mi raisin.

    C'est-à-dire qu’il serait ridicule de ne pas reconnaitre les résultats arithmétiques d’une élection à laquelle nous avions pris part et que nous avons supervisée de près dans un partage tripartite des responsabilités suite au fameux accord de Dakar. De l’autre coté, reconnaitre le régime en place est synonyme de cohabitation, théoriquement jusqu’à 2014 ce qui s’apparente ni moins ni plus à un désastre politique, aussi bien pour le RFD que pour moi-même. En somme, c’est une formule vague, floue mais superbement taillée à nos besoins du moment.

    Revolution.con: Ahmed Ould Dadbah, ne voyez vous pas que votre position vous prive de jouer dignement le rôle de Chef de File de l’Opposition Démocratique où vous êtes installé constitutionnellement depuis le 30 mai 2007 et expose le pays à une instabilité politique artificielle mais aux conséquences mauvaises et pour le peuple et pour la démocratie en Mauritanie ?

    Ahmed Ould Dadbah: D’abord, sachez que je vise la magistrature suprême et non pas de rester dans l’opposition. L’Opposition avec un grand « 0 » c’est l’opposition, un mot de la famille du verbe « s’opposer ». Qu’elle soit démocratique ou par instrumentalisation systématique, puis un homme politique est par définition un chasseur d’intérêts. L’honnêteté intellectuelle et la morale ne sont pas des pré requis conventionnels pour s’adonner au jeu politique. Le plus important est de continuer à mettre un maximum de pression et à spéculer au bon moment exactement comme un bon trader à Wall Street.

    Revolution.con: Venons en à présent, à votre campagne actuelle pour le départ anticipé du Président Ould Abdel Aziz. Pensez vous être objectif lorsque vous comparez la Mauritanie aux pays du printemps arabe et que répondez-vous à ceux qui rétorquent que chez nous, le printemps-équivalent donne plutôt un tiviski aux couleurs moroses et qu’ailleurs, ce printemps arabe n’a pas encore fleuri ?

    Ahmed Ould Dadbah: Écoutez, tout le monde sait que la conduite face à des dirigeants comme Ben Ali, Moubarak, Kaddafi, Ali Saleh ou Assad qui ont fait respectivement 23, 32, 42, 32 et 40 ans ne peut pas s’appliquer au cas de la Mauritanie où un président élu, fraichement sorti des urnes a été investi en fin 2009.

    Cela dit, nous avons estimé qu’à défaut de bénéficier d’un effet domino, il nous sera possible de créer un maximum de confusion au sein de la vie du pays, notamment grâce à l’instrumentalisation de tout ce qui peut l’être, y compris sécheresses et intempéries, AQMI et TPMN, université et Iseri, Emel 2012 et pèlerinage, vaccins de Rkiz et guerre au Mali..

    Revolution.con: Monsieur le Président, pourquoi pensez-vous que si demain vous êtes élu, on ne vous fera pas souffrir de la même façon ?

    Ahmed Ould Dadbah: Au cas où nous accédions au pouvoir, nous commencerons naturellement par réduire significativement le champ de liberté aujourd’hui offert, puisque l’exercice de la démocratie ne peut pas être opposable à la bonne marche du pays, à l’ordre public et à l’atteinte du développement. Ensuite, je suis persuadé qu’aucune formation politique ne pourra jamais arriver à créer autant de confusion et de faux problèmes que nous l’avons fait avec nos amis et alliés de circonstance, coalisés dans le cadre de la COD.

    Revolution.con: Dites nous Ahmed Ould Dadbah, de quoi est constituée la nomenklatura du RFD ?

    Ahmed Ould Dadbah: Le plus important au RFD c’est de croire en l’étoile de son Président. Nous avons ceux qui restent attachés à feu Moktar (Père de la Nation et demi frère d’Ahmed, NDLR) et qui militent et drainent des membres de leurs familles. C’est le cas par exemple, des familles Ehl Mohamed Laghdaf, Ehl Weddady, Ehl Moine et Ehl Dey.

    Ce sont là des anciens ministres de feu Moktar qui sont avec moi au bureau, accompagnés de leurs fils, filles, neveux et nièces. Nous avons les inconditionnels comme Mohamed Mahmoud (Ould Lemmatt, le fondateur du RFD NDLR), Ahmed Hamza, Mohamedhen Ould Babbah et Ahmed Ould Lafdal en plus des nombreux cadres issues de la Tayatie qu’on ne peut plus compter depuis 2008, Dieu en soit loué.

    Revolution.con: Est- il possible d’imaginer le RFD sans Ahmed Ould Dadbah comme président après que l’on a constaté un RFD sans la cantatrice Maalouma ?

    Ahmed Ould Dadbah: En réalité, nous sommes un parti démocratique mais l’alternance à sa tête n’est pas encore à l’ordre du jour. C’est à l’instar de nos alliés à l’UFP et à Tawassoul entre autres. C’est un peu comme le mandat de Monsieur Issa Hayatou qui se prépare pour un 8ème mandat à la tête de la CAF (fédération africaine de football, Ndlr). Maalouma elle, ne fait plus de politique mais nous a laissés suffisamment de belles chansons, de quoi animer encore plusieurs campagnes électorales.

    Revolution.con: A en croire le câble diplomatique américain révélé par Wikileaks, vous aurais dit le 14 octobre 2008 à Dennis Hankins dans son bureau que « Ely Ould Mohamed Vall aurait sur ses mains "entachées de sang des négro-mauritaniens" et serait profondément impliqué dans le trafic de drogue" et, peut être, "le plus corrompu de tous les mauritaniens". Alors comment concilier ces propos avec ceux tenus par vous-même lors du meeting de la COD et selon lesquels « Ely est un homme qui honore l’opposition » ?

    Ahmed Ould Dadbah: Encore une fois, c’est de la pure imagination calomnieuse de Wikileaks, de ses cousins et des cellules occultes de l’UPR. Je défie quiconque de m’apporter des preuves que tels propos émanent de moi. Il faut dire que Dennis Hankins recevait trop de monde et qu’il est fort probable qu’il y’ait une confusion avec une autre personne. D’ailleurs, les gens qui éprouvent le plus de haine cordiale à l’ancien président du CMJD se trouvent à l’UFP et à Hatem et un peut chez Tawassoul. Le dimanche 6 mai 2012, votre parti a organisé une marche motorisée vers l’ambassade de France. Quels espoirs fondez-vous sur l’arrivée au pouvoir en France de François Hollande ?

    Vous comprenez aisément notre état d’âme si l’on se rappelle que le PS de François Hollande, comme tout le monde le sait est un membre éminent de l’internationale socialiste et puis ce même François Hollande n’est autre que le tombeur de Sarkozy qui s’est présenté comme l’allié de Ould Abdel Aziz. Mais justement, Monsieur Dadbah, ne trouvez-vous pas que Monsieur Hollande cultive aujourd’hui la même amitié à l’égard de Ould Abdel Aziz ?

    Ecoutez, pour le moment, nous constatons que Hollande dépasse même le seuil d’intimité constaté entre son prédécesseur et Ould Abdel Aziz, ce qui s’explique par le nombre de cartes que ce dernier réussit toujours à faire valoir dans le contexte géopolitique et bilatéral.

    De toutes les façons, je trouve que les propos tenus par Monsieur Besancenot ambassadeur de France, et faisant état de «comportement indigne de la COD » sont une véritable source de frustration. Monsieur le Président, la COD a finit par dégager la zone, lors de la campagne du 9 mai. Que s’est t-il passé au juste et pourquoi cette manifestation si éphémère pour toute cette détermination initiale ?

    L’administration de Ould Abdel Aziz avait autorisé ce meeting mais nous avions décidé d’aller au dialogue à la fin de celui-ci. Plus tard, on allait changer d’avis à ce sujet en tenant en compte l’opinion de l’aile dure du RFD et d’une bonne frange de la COD. Venons en Monsieur le Président, à en croire les linguistes populaires, belaa moubrem se comprend comme étant la pire des catastrophes, ne trouvez pas que qualifier ainsi un Chef d’Etat est une offense ostentatoire et non sans risque pour le sérieux du débat politique contradictoire ?

    Dans un meeting, il faut parler le langage du peuple et je crois que toutes les façons, pour la COD et son président en exercice, nous n’avons usé de toutes les options avec ce régime, à tel point qu’il n’en reste qu’une seule, l’option démocratique. Or, vous savez que celle-ci devrait nous assujettir à de la retenue et à accepter les verdicts des urnes. C’est un peu ça..

    Justement, ne trouvez vous pas que les propositions de Ould Sidi Baba, méritent une attitude moins répulsive de la part du RFD. Encore une fois, la COD est une coalition où le carburant propulseur est le slogan « errahil » où les décisions se prennent en fonction du contexte de chaque meeting. Il n’est cependant pas exclu que nous exhumerons ces propositions et les présenterons à la classe politique lorsque les élections auront été proches et à un moment où le RFD sera à la présidence de la COD.

    Dernière question, Monsieur Ahmed Ould Dadbah, qu’en sera-t-il avec l’Initiative du Président Messaoud et quel projet portez vous au peuple mauritaniens et que pensez vous faire de ce que le président actuel n’a pas fait en demi mandat ?

    Nous sommes d’accord avec Messaoud à deux petites conditions pour normaliser avec Ould Abdel Aziz : gouvernement élargi et départ de Ould Abdel Aziz.. Ne me coupez pas s’il vous plait, c’est très cohérent mais c’est à vous de le comprendre.. s’agissant de votre dernière question, je vous ai dit que nous avons notre propre façon de voir les choses. Il y’a plusieurs façons de voir et de faire les choses et la politique n’est rien d’autres qu’un jeu d’intérêts. Ould Abdel Aziz a fait plus que ce que la COD aurait imaginé mais nous, nous avons notre façon de gouverner et de gérer le pays.

    Merci beaucoup Monsieur le Président Ahmed Ould Dadbah pour avoir accordé cette interview a www.revolution.con

  • Mariem Mohamed (F) 19/01/2014 23:19 X

    Lisez cette ânerie pour comprendre que nous sommes l'objet en Mauritanie de tentatives de nous mettre sous l'emprise d'Al-Qaïda: "le CRED affirme que toute conduite hors de la foi islamique et des constances de base de la société est rejetée car impardonnable sous quelque prétexte que ce soit, même au nom de la liberté d’expression pourtant consacrée par la Constitution."

    Voilà ce que peut dire Dr Babana.

  • Ibiliss (H) 19/01/2014 22:40 X

    Une littérature désertique! La religion n'est pas un habit. Elle se résumerait plutôt en un ensemble de gestes, plus nobles les uns que les autres! Agissez!

  • pyranha (H) 19/01/2014 22:31 X

    Depuis une certaine année de 1989, ce pays la RIM est inapte à parler au nom de l'islam. Voilà les raisons justement qui font que ce n'est plus un doute mais des faits réels que ce pays n'a strictement rien de musulman . En plein ramadan on fait ici tout ce qu'il y a de plus haram et de maudit par l'islam sans qu' aucun religieux ne pipe mot; maintenant que l'hypocrisie bat son plein chacun se trouve être protecteur du prophète. Le prophète n'a pas besoin de ceux qui trahissent l'islam un jour pour se retrouver un autre jour autre chose ;vous n'avez aucune foi.

  • seidy (H) 19/01/2014 22:07 X

    Bla bla bla... Je m'attendais plutôt à un communiqué qui défende la liberté d' expression mais pas à de telles bêtises.