Liberté sans responsabilité = désordre. Le moins que l’on puisse dire est que l’irresponsabilité de presse est remarquable en Mauritanie. Pas plus que l’irresponsabilité ambiante, mais tout autant !

Ceci dit, le gouvernement ne convaincra pas davantage sur la responsabilité de presse qu’il n’a convaincu par son option anti-gabegie ; si la première ne s’inscrit dans un cadre structurant pertinent. Sans quoi les journalistes journaleux et mercantiles auront beau jeu dans le blabla autour des libertés.

Néanmoins, le blabla sur la liberté de presse n’est pas plus gagnant face à un pouvoir que celui sur la démocratie ; il ne fait ni presse libre, ni journalistes dignes et opérateurs utiles de cette liberté. Pas plus que des partis politiques psalmodiant le bréviaire des standards internationaux de la mécanique démocratique, ne font des démocrates.

La liberté de presse se gagne par un savoir faire, du travail et un rendu ; une éthique effective et un modèle économique viable. La liberté de presse ne se gagne pas par des lois qui ne sont que des concessions dépendantes du concessionnaire en l’absence du reste.

Au fait, quel est le modèle économique de mauriweb qui nous rassurerait sur son indépendance pour incarner la liberté?

Les branche des Frères musulmans en Mauritanvie (Tawassoul) usera de tous les moyens pour arriver au pouvoir et instaurer leur dictature. Cette loi n'est qu'une première étape. C'est le sommet de l'iceberg.

On paye les députés pour parler au nom du peuple, alors ils seront assez responsable pour recueillir nos avis avant de voter une quelconque loi restrictive sur nos libertés et toute loi de manière générale