28-07-2014 12:05 - Lettre ouverte à Son Excellence Monsieur le Président de la République et président de l’union Africaine

Lettre ouverte à Son Excellence Monsieur le Président de la République et président de l’union Africaine

Amadou Bocar Ba - Monsieur le Président de la République, Nous instituteurs ,titulaires des diplômes supérieurs (D EU G et/ou Maitrise) exerçant dans des établissements secondaires en qualité de chargés de cours avons l’honneur de vous interpeller sur une situation qui n’a que trop duré.

Votre inlassable combat contre l’injustice nous permettent d’espérer que notre situation trouvera solution car nous sommes persuadés que vous n’êtes pas du genre à tolérer des telles injustices.

En effet son excellence, monsieur le président de la république, détenant les mêmes diplômes que nos amis reconnus comme professeurs de premier ou de second cycle nous dispensons des cours dans des établissements secondaires où nous vivons plusieurs injustices qui font de nous d’hommes exploités.

Ceci s’explique par l’absence de volonté de régler notre situation.car pendant qu’on titularise des contractuels après seulement trois années d’exercice, sans formation, on refuse aux instituteurs diplômés ,chargés de cours d’être reclasser directement ou passant par des concours. Les portes de l’école normale supérieur nous sont hermétiquement fermées. le seul concours ouvert aux instituteurs qu’ils d’un diplôme supérieur ou non est celui d’inspecteurs adjoint.

Dans ces établissements du secondaires avec des emplois de temps de vingt deux heures par semaines, nous n’avons droit ni à d’inspections pédagogiques et ne pouvons pas prétendre être coordinateurs de matière. Pour ne pas dire qu’aucune possibilité d’évolution dans notre carrière ne nous est offerte.

Monsieur le Président de la République ,pendant que nos collègues restés au fondamental bénéficient de recyclage, de concours internes en plus des indemnités de craie, d’éloignement, du bilinguisme, de multigrade et de direction, nous qui sommes chargés de cours dans des établissements secondaires restons privés de toute possibilité de gestion de carrière.

Sur un total de soixante instituteurs chargés de cours ,nous sommes vingt diplômés du supérieur ( avec Bac plus 2 ou Bac plus 4) et n’arrivons pas à être reclasser malgré les moult promesses. la dernière lettre adressée à la tutelle est enregistrée sous le numéro 1437 du 06 Octobre 2013 .Toujours sans suite malgré que des contractuels ont été titularisés après.

Nous vous interpellons en votre qualité de président de la république ,en qui nous plaçons tout notre espoir et osons espérer que les portes de l’école normale supérieur nous serons ouvertes à défaut de nous reclasser soit par diplôme ou par ancienneté dans la fonction et au secondaire.

Sont signataires pour le groupe :

- Moussa Gallo Sané, titulaire d’une maîtrise en économie ,chargé de cours au lycée d’Ould yengé

- Amadou Bocar Ba ,titulaire d’une maîtrise en Histoire ,chargé de cours au Lycée de Sélibaby

- Coulibay Fodié Dalla, titulaire d’une maîtrise en Gestion ,chargé de cours au lycée de Sélibaby

- Guete Salif,titulaire d’une maitrise en Biologie ,chargé de cours au collège de Khabou

- Bilaly Konaté,titulaire d’une maitrise en Economie, chargé de cours au lycée de Sebkha



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 2265

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • lass77 (H) 29/07/2014 11:12 X

    Que cinq signataires. C'est une interpellation légitime mais tout doit être revu en Mauritanie sur les grilles salariales en fonction de la possession des diplomes appliqués aux fonctions exercées. un chargé de cours au college avec une maitrise aprés une formation à l'ENS n'a pas le meme salaire ni le meme statut que quelqu'un qui a un D E U G qui enseigne au collège voire dans le fondamentale avec une formation après le concours. Ceci dit l'avancement doit marcher par ancienneté et au grés des performances jugées par des inspections pédagogiques valables pour tout le monde.