16-08-2014 16:25 - Pillage des nos ressources halieutiques, absences de solutions propres
Rédaction Cridem - La pêche deuxième poumon de notre économie nationale, souffre de l’absence d’un dispositif approprié. Le manque d’information et de formation des pécheurs artisanaux dans les eaux mauritaniennes (à l’image de celles du Sénégal voisin) sont le théâtre d’une vaste combine qui n’est pas sans causer d’énormes problèmes avec des risques réels sur notre économie locale.
L’observance de ce pillage systématique est venue de l’avertissement sénégalais du docteur Massamba Diouf de l’Alliance pour une pêche durable. Ce dernier dans un « plaidoyer pour le renforcement du dispositif de surveillance », tire sur la sonnette d’alarme sur la gravité d’une pêche sauvage qui va à ce rythme paralyser pour des décennies l’avenir de cette ressource.
Selon lui, « la pêche-Inn compromet les moyens d’existence et de subsistance de millions de personnes en Afrique ».
Il poursuit que « ce type de pêche est le fait de groupes nichés aujourd’hui en Espagne pour piller nos ressources, dans les années 1970 aux années 80, les russes ont pillé 1 million de tonnes de poissons entre les eaux du Sénégal et la Mauritanie ».
Chiffre qui serait parti en ordre croissant dans les années 2.000 vu l’absence de collaboration des acteurs artisanaux de la pêche sur un programme de sécurité de la ressource avec l’Etat. C’est à nos états de conclure un combat bien engagé par eux pour sauvegarder nos ressources halieutiques qui ne sont autres que des mines et les mises çà s’épuisent.
Devant cette maigre consolation face au pillage de nos ressources (pourvu qu’elle ne provienne pas d’hommes d’affaires turcs), si nous avons comme le Sénégal une commission pour le développement durable de notre pêche, vivement que se résolve cette crise du poisson.
Cela passe, par venir en appoint au contribuable face à son « ennemi des mers », et vivement que les agios, les pénalités, les services payants et autres pratiques commerciales du secteur jusqu’ici’ estimées abusives puissent imposer leurs taux d’intérêt élevés sans que leurs clients aient la possibilité de broncher. C’est certainement dans ce cadre qu’il faut saluer la récente mesure du ministre des pêches de hausser la taxe sur le thon (voir ce lien, http://www.cridem.org/C_Info.php?article=658452)
ADN