Pizzorno, la société chargée de l’assainissement de la ville, vient de payer les trois d’arriérés de salaires de ses employés, apprend-t-on d’une source proche des éboueurs de Pizzorno même.

Pourquoi la société, dont le contrat a été résilié de manière cavalière par la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), a-t-elle pris la peine de délier les cordons de la bourse alors que ses employés n’ont pas travaillé pour lui depuis près de trois mois ? Parce que malgré la cessation de ses activités, Pizzorno a pris le soin de ne point licencier ses éboueurs, précise en substance notre source.

Pizzorno avait cessé ces activités temporairement en attendant de trouver un terrain d’attente avec la CUN qui lui devait et lui doit encore quelques 4 milliards d’ouguiyas.

Finalement la Communauté urbaine a préféré rompre le contrat qui le lie à la société d’assainissement de manière unilatérale, en confiant au passage le ramassage d’ordures à d’autres sociétés.

Cette démarche, à en croire notre confrère Le Quotidien de Nouakchott, pèse très lourd sur les deniers publics, dans la mesure où il faudra bien désormais débourser annuellement plus de dix milliards d’ouguiyas pour assurer le ramassage d’ordures dans la ville de Nouakchott.

SC