Quand le quartier dit des Blocs rouges a été démoli en 2009, tout s’était plus ou moins bien passé pour ceux qu’y résidaient : Ils avaient eu des terrains, de l’argent, cela avant même leur déménagement.

Mais on saurait dire que tout s’est bien passé pour les ménages de l’Ilot C qui occupaient les maisons situées à l’est du camp de la fanfare de l’armée et qui ont été forcés de déménager récemment.

Déguerpis le 27 novembre dernier ces ménages attendent encore l’argent promis par l’Etat. «Nous avons eu des terrains de 150 mètres carrés situés à Tarhil. Mais pour ce qui est de l’argent nous n’avons rien eu encore. Nous avons donné nos numéros de comptes bancaires puisque l’Etat exigeait cela, mais à l’heure où nous sommes on nous traine encore», affirme un déguerpi.

Selon certaines sources chaque ménage a droit à 1. 200. 000 UM, d’autres parlent d’un million d’ouguiyas. Mais quoiqu’il en soit les déguerpis n’ont encore perçu aucun sou et rien ne semble augurer qu’ils vont percevoir les montants promis de sitôt.

Rappelons que les maisons qui étaient situées à l’est du camp de la fanfare de l’armée avaient été construites pour loger des militaires et autres agents de l’Etat.

SC