18-12-2014 14:30 - Convention pour l’Unité et l’Alternance Pacifique et Démocratique (CUPAD): Déclaration de Politique Générale

Convention pour l’Unité et l’Alternance Pacifique et Démocratique (CUPAD): Déclaration de Politique Générale

CUPAD- Trois ans après l’organisation du Dialogue national et deux ans et demi depuis la création de la Convention pour l’Alternance Pacifique dénommée aujourd’hui:

Convention pour l’Unité et l’Alternance Pacifique et Démocratique (CUPAD), les partis politiques qui la composent (SAWAB , APP ET ELWIAM) ont décidé d’évaluer la situation du pays sur tous les plans, afin de concevoir de nouvelles perspectives dans l’optique de promouvoir l’action nationale dans un climat de concertation et de compréhension mutuelle pour un meilleur traitement des grandes questions.

C’est pourquoi la présente déclaration s’articulera sur les deux axes suivants :

Analyse de la situation politique et socio-économique que traverse le pays ;

Les grandes lignes des actions pour surmonter les principaux obstacles qui empêchent d’aboutir à un compris national.

I- Description de la situation générale du pays :

Dans le domaine politique :

Les États Arabes et africains environnant la Mauritanie ont été secoués ces dernières années par des évènements sérieux dits « Printemps arabe », survenus dans un contexte géopolitique marqué par une déclaration américaine qui prônent le projet du « Grand Proche Orient ». La conséquence est sans appel.

Toute la zone a fini par sombrer dans un cycle de guerres, de troubles et de conflits armés, payant un lourd tribut qu’elle n’a jamais connu par le passé.

Ces douloureux évènements ont conduit, au-delà des centaines de milliers de morts, de blessés et de disparus qu’ils ont engendrés, à l’effondrement des institutions de l’Etat dans la majorité de ces pays. Tel est le cas du Mali, de la Libye, du Yémen, de la Syrie et de l’Irak.

En effet, la destruction des infrastructures économiques et sociales de ces derniers a atteint des proportions dépassant tout entendement qui les ont ramenés à leurs conditions moyenâgeuses.

Il s’en est suivi une recrudescence de dangers suite à la menace des groupes armés dans le Sahel et le Sahara, du fait de la nature accidentée du relief de la zone tout comme la précarité des institutions de l’État dans certains de ces pays.

Il s’y ajoute, les percées réalisées sur le terrain, notamment en Irak et en Syrie, par les mouvements, dont ceux du Sahel et du Sahara ne sont que des ramifications, en plus de l’ingérence étrangère qui leur fournit l’appui ou constitue leur raison d’être politique et religieuse à travers une intervention souvent injustifiable.

Bien que la Mauritanie ne soit pas à l’abri de ces dangers, aucune stratégie participative nécessaire et cohérente et suffisamment préventive n’a été élaborée et proposée.

Si le pays est parvenu jusqu’ici à échapper - Dieu merci – à ce mal aux effets sanguinaires c’est par la sagesse et le patriotisme de certains de ses dignes fils et à leur tête les dirigeants et militants de la CAP dénommée aujourd’hui CUPAD lesquels ont fait du Dialogue l’unique voie de règlement des problèmes, un choix stratégique. Mais c’est aussi grâce à leur attachement à un discours d’apaisement en dépit des tensions et des périls multiformes et multidimensionnels.

C’est dans cet état de fait que les résultats du Dialogue organisé du 17 Septembre au 19 Octobre 2011 entre la Majorité présidentielle consolidée et des partis de l’Opposition Démocratique ont constitué, une avancée significative et un cadre favorable d’échanges entre le pouvoir et l’opposition.

En effet le Dialogue a permis de trouver des solutions importantes aux grands problèmes longtemps posés par l’opposition, depuis le début des années quatre-vingt dix. Il s’agit en l’occurrence de :

L’intégration dans la constitution des mesures de renforcement de l’unité nationale, à travers la qualification de l’esclavage comme crime contre l’humanité et la reconnaissance de la diversité culturelle et des droits des composantes nationales y compris le droit à la différence ;

Interdiction dans la constitution des coups d’État et de tout autre changement anticonstitutionnel du pouvoir ;

La promulgation d’un ensemble de textes visant l’ancrage des pratiques démocratiques et le renforcement du système institutionnel comme la réduction de l’hégémonie du pouvoir Exécutif sur le pouvoir Législatif (exigence de l’approbation du programme du gouvernement par le parlement pour son acceptation).

A cela s’ajoute le découragement de la transhumance politique, l’interdiction des candidatures indépendantes, l’augmentation considérable du nombre des députés élus à la proportionnelle avec plus de garanties pour la représentation des femmes dans les instances élues ; création d’une CENI qui aurait pu libérer le processus électoral de la mainmise du pouvoir ; la libéralisation de l’espace audio-visuel et l’amélioration de l’accès de l’opposition aux médias publics.

Les conditions créées par le dialogue auraient pu permettre une avancée considérable dans la voie de réalisation d’un compromis national et l’apaisement de la situation en ébullition si les protagonistes politiques, pouvoir et COD, avaient accepté de faire preuve de sagesse et de souplesse.

Tandis que la COD avait préféré élever le plafond de ses revendications (le slogan dégage), le pouvoir, au lieu d’apaiser les tensions afin de les contourner, s’est obstiné à rejeter les initiatives de concertation et de dialogue particulièrement celles émanant de la CAP devenue Aujourd’hui CUPAD.

Or ces initiatives visaient à désamorcer la crise et mettre fin aux tiraillements ainsi que créer un climat d’ouverture et d’échange positif entre touts les protagonistes de la scène politique.

Aussi les tentatives d’application des résultats du dialogue ont-elles été en deçà du niveau de concertation et de coordination souhaité par les acteurs politiques particulièrement ceux ayant pris part au Dialogue. C’est en ce sens que les délais de toutes les échéances électorales antérieures ont été fixés sans suffisamment de concertation, tout comme la prise unilatérale de mesures relatives à la lutte contre l’esclavage.

L’incapacité de la CENI et son inexpérience ont été un obstacle devant l’organisation, le suivi et le contrôle des échéances passées de manière honnête et transparente.

Nous avons malheureusement constaté l’utilisation massive des fonds publics, des moyens et l’autorité de l’Etat tout comme l’implication flagrante des hauts responsables de l’Etat pour influencer le déroulement des élections.

Les irrégularités se sont traduites, dans plusieurs zones, par des pressions exercées sur l’administration territoriale et les hommes d’Affaires pour les contraindre à prendre position en faveur des partis au pouvoir.

A cela s’ajoute la non application de la loi des incompatibilités, plus grave encore, les propos extrémistes, claniques, tribalistes, régionaliste et racistes ayant marqué les dernières élections en l’absence d’un discours national responsable.

Ces irrégularités ont été, au fond, déterminantes dans l’échec tacite de ces échéances électorales et le retour injustifiable à la quadrature du cercle, faisant ainsi rater une opportunité difficilement rattrapable.

Aujourd’hui, les tiraillements et la rupture quasi-totale continuent entre le pouvoir et les différentes forces de l’opposition, si bien que cela peut engendrer d’autres incidences aussi graves si la situation continue ainsi.

Dans le domaine économique et social

Malgré les nombreuses promesses du pouvoir qui affirme officiellement avoir atteint un taux de croissance d’environ 6,8 %, la situation économique et sociale demeure caractérisée par des difficultés profondes qui se manifestent à travers:

Une perpétuelle détérioration de l’économie rurale suite à sa dépendance des aléas climatiques et à l’improvisation qui ne cesse de marquer les politiques gouvernementales face à cette donne naturelle et son inefficacité à arrêter l’exode des populations rurales vers les grands centres urbains comme Nouakchott, donnant lieu à de multiples problèmes relatifs à la gestion de l’espace urbain.

Dans ce cadre, le déficit pluviométrique connu cette année à plusieurs endroits du pays, constitue une véritable menace de famine et de perte de bétail.

La léthargie économique due à l’absence des politiques sectorielles cohérentes susceptibles d’ouvrir de larges perspectives de développement économique et créer de nouvelles opportunités d’investissement de manière à permettre l’accumulation des expériences de développement et l’interaction entre les différents secteurs.

La mauvaise gestion des matières extractives et la chute des prix des exportations sur le marché international, particulièrement le fer dont le prix connaît une régression de plus de 50% ; ceci peut conduire à de grands déséquilibres macro-économiques.

Les dysfonctionnements marquant le secteur de la pêche et la faillite de ses politiques à protéger les fonds marins contre le pillage et la menace d’extermination des espèces, à cause de la faiblesse des organes de surveillance maritime ; la propagation de la prévarication et l’incapacité de rassurer les opérateurs nationaux et mettre à profit leur expérience, ont empêché ce secteur de contribuer au développement et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le manque de transparence à l’accès équitable aux commandes publiques, d’où l’absence d’une concurrence effective et par ricochet la mauvaise gestion des fonds publics, ce qui réduit considérablement la contribution des acteurs au développement de l’économie nationale.

La dégradation des conditions de vie de l’écrasante majorité des populations à cause d’un niveau de pauvreté très élevé, surtout en milieu rural et semi-urbain ; la flambée vertigineuse du prix des denrées alimentaires et des hydrocarbures, la faiblesse du pouvoir d’achat des citoyens et l’approfondissement du fossé du chômage particulièrement au sein des jeunes.

Les boutiques du programme EMEL n’ont pu cependant alléger ce problèmeà cause de leur nombre réduit comparé aux besoins ressentis et le clientélisme marquant leur implantation ainsi que le choix de leurs gérants.

Les graves violations des lois et règlements de travail qui se traduisent par la privation des travailleurs de leurs droits et leur exploitation par des entreprises mercantilistes. La situation des travailleurs des sociétés de sécurité, des dockers et les travailleurs journaliers n’en est qu’une illustration.

La faillite quasi-totale du système éducatif national à cause de l’incompatibilité des programmes, l’insignifiance des incitations et le manque de formation font que l’enseignement est agonisant, laissant lieu à l’épuisement des revenus des citoyens par l’enseignement privé en dépit de son rendement faible et sa non conformité aux normes techniques demandées, faute de contrôle.

Déficience de la capacité de l’appareil judiciaire à cause de la lenteur des procédures et son inféodation aux centres d’influence politique et sociale, d’où la perte de confiance des citoyens dans le système judiciaire.

Faiblesse des services sanitaires à cause de la négligence de la santé de base et également la faiblesse de contrôle sur les médicaments ; le désordre perpétuel et la concurrence entre les services publics et les cliniques privées au détriment des citoyens de faibles revenus.

Recrudescence de l’insécurité et la propagation des crimes impunis, notamment dans les quartiers populaires des grandes villes, mais aussi les visées tribales, racistes, claniques qui prennent de plus en plus de l’ampleur, menaçant de dislocation le tissu social, en l’absence d’un discours national fédérateur.

II- Choix et Orientations

Pour faire face à cette situation difficile, la CUPAD déclare les choix et orientations suivants :

Dans le domaine du renforcement de l’unité nationale et la cohésion sociale :

il s’impose de s’accorder sur un programme opérationnel pour l’éradication définitive de l’esclavage et ses séquelles, lequel programme doit permettre de vérifier le niveau d’efficience des programmes et des mécanismes déjà engagés (Agence TADAMOUN et tribunaux), mais aussi mettre en place des stratégies à long terme pour éliminer les disparités sociales entre les couches en vue de l’émergence d’une société démocratique où règnent la justice, l’égalité en droits et en devoirs.

Réviser les textes juridiques afin de les harmoniser avec les dispositions constitutionnelles criminalisant l’esclavage.

Appliquer immédiatement les résultats du dialogue ayant trait à la culture de manière à permettre l’introduction effective de la langue arabe dans l’administration et trouver les voies et moyens de promouvoir et enseigner les langues nationales (Pulaar, Soninké et Ouolof) et leur intégration dans le système éducatif national.

Prendre les mesures nécessaires permettant l’apurement du passif humanitaire et le recouvrement par les déportés de la totalité de leurs biens et droits.

Mettre sur place une politique efficace pour la lutte contre le racisme, le tribalisme, le clanisme et œuvrer pour la criminalisation des appels séparatistes et des discours d’incitation à la haine.

Modifier la loi agraire afin d’accorder la terre à ceux qui la travaillent et mettre fin à toutes les formes de propriété traditionnelle fondée sur l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

Associer de façon permanente les syndicats et les organisations des droits de l’homme dans l’élaboration et le suivi de l’application des politiques relatives à leurs domaines d’action respectifs.

Dans le domaine du renforcement des conditions de la transparence électorale

Les mesures suivantes constituent une condition indispensable pour assurer une Alternance pacifique et l’ancrage de la démocratie :

Réviser le code électoral afin de rompre définitivement tout lien de dépendance entre la CENI et l’Administration.

Mettre sur pied des mesures répressives afin de garantir la neutralité de l’administration territoriale ainsi que celle des hauts responsables de l’Etat vis-à-vis du jeu électoral.

Restructurer la CENI de manière consensuelle et faire preuve de fermeté quant aux critères de compétences et d’honnêteté lors du choix de ses membres ; promulguer une loi permettant de sanctionner ces derniers en cas de trahison ou de défaillance.

Restructurer le conseil constitutionnel de manière consensuel.

Auditer l’Agence Nationale de l’Enrôlement et des Documents Sécurisés et rapprocher les centres d’enrôlement des populations, notamment dans les zones reculées et à l’étranger tout comme l’annulation des taxes imposées contre le retrait des cartes d’identification.

Promulguer des lois répressives pour empêcher l’achat des consciences et interdire l’usage d’intimidation au cours des élections.

Dans le domaine économique et social :

Mettre en place une politique économique qui garantit la libération de l’économie rurale du joug des aléas climatiques et repose sur l’agriculture irriguée et celle derrière les barrages, tout comme l’amélioration de rétention des eaux pluviales ainsi que le changement du type d’élevage pour s’appuyer sur la culture du fourrage et des aliments industriels au lieu de compter totalement sur le pâturage naturel ; en plus du forage des puits et la création de la valeur ajoutée à travers l’introduction de l’industrialisation des produits animaliers.

En attendant que cette politique puisse donner ses résultats, il va falloir faire face au déficit pluviométrique signalé cette année à travers la mise en application d’un plan d’urgence devant faire l’objet de concertation entre les acteurs politiques et des organisations professionnelles.

Mettre sur pied un plan économique global permettant le contrôle de toutes les richesses nationales, basé sur l’interaction entre les politiques sectorielles et qui garantit une répartition plus juste et plus équitable de leurs retombées.

Respecter les critères de transparence à l’accès aux marchés publics, à l’emploi, au travail et aux nominations tout en évitant leur politisation dont le but n’est autre que l’exclusion des opposants.

Améliorer les conditions de vie des populations à travers la réduction des prix des denrées alimentaires et des hydrocarbures par leur subvention et l’augmentation des salaires afin qu’ils se conforment aux prix fixés.

Redresser le système éducatif pour l’immuniser contre les risques d’une faillite totale à travers l’élaboration d’une réforme éducative basée sur les langues nationales, garantissant ainsi l’indépendance culturelle, accompagnant l’évolution scientifique et répondant aux exigences du développement.

Mettre sur pied une politique sanitaire qui accorde la priorité à la santé préventive et à l’éducation sanitaire ; garantir une Assurance maladie universelle.

Elaborer une réforme administrative qui prend en considération la nécessité de réviser le découpage administratif actuel afin d’assurer sa conformité avec les réalités démographiques et les exigences du développement, mais aussi donner aux municipalités les moyens nécessaires pour l’accomplissement de leurs missions.

Elaborer un plan d’habitat social au profit des personnes aux revenus limités afin de leur faciliter l’accès au micro- crédit en plus de la subvention des matériaux de construction.

Arrêter immédiatement la politique actuelle de répartitions de terrains basée sur l’attribution de grandes parcelles à un petit nombre de personnes aisées et la privation de la majorité des populations de terrains qui puissent répondre à leurs besoins en raison du nombre des membres de la famille et à leurs droits à un habitat décent.

Dans le domaine de sécurité :

L’insistance sur la nécessité d’élaborer une stratégie participative et prévisionnelle pour neutraliser le danger des groupes armés et les crimes organisés transfrontaliers.

En soumettant cette vision, La Convention pour l’Unité et l’Alternance Pacifique et Démocratique (CUPAD) lance un appel à tous les acteurs des partis politiques et de la société civile pour unifier les efforts et trouver les formules les plus adéquates pour l’ouverture d’un dialogue politique inclusif qui complète le précédent dialogue et comble ses insuffisances. Ce dialogue doit également permettre de dépasser l’état de tiraillement stérile.

La CUPAD exhorte les acteurs à œuvrer avec sérieux et abnégation pour amener le pays à sortir du sous-développement économique et social et construire un Etat de droit où tous les citoyens jouiront de la paix, de la justice et d’une vie décente.

Nouakchott, le 17 Décembre 2014

Convention pour l’Unité et l’Alternance Pacifique et Démocratique (CUPAD)



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Source : CUPAD
Commentaires : 1
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Commentaires (1)

  • rachidly (H) 18/12/2014 17:54 X

    Après la CUPAD, espérons que d'autres politiciens, par esprit copier-coller, ne créeront pas une CUPID. Rachid LY