Mauriweb - Pour ceux qui ne savent pas N’tizit est une localité située dans la commune de Boutalhaya elle-même dépendant du département de R’kiz. C’est là que moi N’gourane Guissé enseignant du Fondamental ai servi une année et quelques mois. Mais depuis le début du mois de décembre 2014, j’ai été victime d’une injustice criarde que je ne pense ni taire ni supporter encore moins l’accepter.

C’est ce que je veux porter à la connaissance de l’opinion publique. En effet, après la célébration de la journée de l’indépendance du 28 Novembre, je suis revenu avec une journée de retard c'est-à-dire, le Lundi 1er Décembre 2014.

Mon directeur d’école, à la personne de Moustapha Ould Sidi Lemine n’a pas tardé à envoyer mon nom à l’IDN de R’Kiz Mohamed Ould Ahmedou qui la transmit au DREN à Rosso pour ma suspension, ce qui a été vite fait. Ce qui ma choqué voire révolté dans cette affaire, c’est l’injustice. Car je n’ai pas été traité de la même façon que mes deux collègues arrivés d’ailleurs plus en retard que moi.

L’un, avec plus d’une semaine et le second avec plus de deux semaines de retard. Mais, comme ils sont de la même ville que l’IDN (Mederdra) pour ne pas dire ses parents, voilà qu’ils perçoivent tout bonnement leur salaire. Alors que je cours derrière une levée de suspension qui ne voit jamais le jour. Tant l’incarence et l’incompétence du DREN Mohameden Ould Mokhtar sont criardes.

Après l’avoir téléphoné à maintes reprises, n’hésitant pas à me rétorquer que je le dérange avec mes appels, il remet toujours au lendemain ma levée de suspension si ce n’est pas un oubli ou un mépris à mon égard.

Ce qui est le plus affligeant dans cette affaire, c’est que lui (le DREN), son chef de service Ghadi et toute son administration, personne ne semble être concerné, ni en mesure de faire quoi ce soit ni même de donner la moindre information. Incompétence ou négligence, jamais à nos jours, je ne suis sorti de l’auberge. M’étant rendu à Rosso et après avoir rencontré le DREN en personne, qui ma demandé de regagner mon poste et qu’il verra.

Depuis mon retour sur place à nos jours, rien n’a été fait. J’ai perdu beaucoup, mon crédit, mon argent, mon temps, mon énergie, mais n’y fit. C’est le statut quo, tant le DREN est négligeant si ce n’est désintéressé et inculte en administration. D’ailleurs, plusieurs sources m’ont dit qu’il ne connait rien à l’administration, raison de plus pour ne pas résoudre mon cas. Une situation, qui ma ruiné et le mot n’est pas fort, vu le dénuement dans lequel je me trouve.

Pour revenir à mon directeur d’école, Moustapha Ould Sidi Lemine, qui est le premier responsable de mes problèmes qui m’arrivent. Il m’a dit qu’il a envoyé les noms de tous les retardataires ( Mes collègues et moi) à l’IDEN Mohameden Ould Ahmdedou, pour la suspension.

Mais je ne sais pas pourquoi, seul ma qui a été suspendu. Vrai ou faux en tout cas, la vérité est entre lui et l’IDEN, ce qui est sûr, ce qu’au nom de ces choses indignes à savoir parenté, tribalisme pour ne citer que cela, les responsables de nos administrations foulent au sol les principes qui doivent normalement guider l’administration et partage dans l’injustice au vu et au su de tous.

Ce qui contribue à exacerber les tensions entre enseignants. Voila bientôt deux mois que je travaille sans salaire, même après avoir été muté à IGREM dans le département de Ouad Naga, je n’ai pas vu à présent le rappel de mes salaires.

Aujourd’hui, ce sont mes parents qui subviennent à mes besoins.

De l’IDEN au ministère en passant par le DREN personne ne semble s’émouvoir ou s’intéresser de mon désespoir, ne serait ce que ce qu’en me disant où en est ma situation. Je ne sais plus à quel saint me vouer. Au moment où le président Mohamed Ould Abdel Aziz a décrété l’année 2015 comme celle de l’éducation.

Ce n’est pas avec des administrateurs aussi incompétents et inhumains, que les enseignants que nous sommes auront le bon moral pour mener à bien leurs missions tant le désarroi ne cesse de nous tuer à petit feu de jour en Jour.

N’gourane Guissé,

Enseignant à Igrem – Ouad Naga