Monsieur Abdallahi, Vous vous trompez au sujet de Tidjikja ou bien vous ignorez la situation. Les richissimes responsables et hommes diaffaires originaires de cette cité entretiennent aujourd'hui d'imposantes palmeraies tout au long de l'oued en question. Ils les arrosent en permanence en utilisant soit la nappe phréatique (par des forages), soit en utilisant le réseau d'adduction de la SNDE. Ce sont eux justement qui menacent à court et à moyen terme l'existence de la réserve hydrique de la ville, ceci au détriment du reste de la population. Il faut lancer l'alerte contre ces ravageurs. Depuis des décennies, ils n'avaient accordé aucun intérêt au développement de cette ville, ne se cousiant que de leurs inserts politiques restreints. D'ailleurs, ce sont eux les responsables du déclin économique et social que cette ville a connu depuis les années 80 et ce sont eux qu'il faut dénoncer. L'Etat n' y est pour rien. Partout ailleurs, les hommes d'affaires; les cadres… sont soucieux de l'avenir de leurs régions et de leurs concitoyens. Ils font preuve de solidarité, de bonne volonté, de concorde, sauf à Tidjikja…. A suivre.

L'Adrar aussi à soif.Pourtant pour économiser les eaux superficielles des pluies en zone oasienne, il revient à l’Etat de vulgariser les nouvelles techniques d’irrigation localisées par rampes fixes. Dans le cadre de mes activités de vulgarisation agricole , j’avais introduit en 1998 à Medina El Ousta 12 km sud de TarF (croisement vers Tejit) en direction de Toungad un systéme d’arrosage économique qui a réussi à irriguer 400 palmiers soit 20 Zéribas traditionnelles (de 20 palmiers) avec un seul puits, une seule petite motopompe et un seul ouvrier jusqu’au sevrage ( fin des besoins d’arrosage des jeunes palmiers). Ce projet a été visité par tous les services agricoles du pays ( prés de 40 participants qui ont assistés à l’atelier de formation que je réalisais avec A.Belguedj (expert de l’INRA d’Algerie) sur un financement conjoint de la Banque mondiale et de SOS Palmiers Ce qui a réduit de 20 fois la consommation traditionnelle de la nappe phréatique et autant les investissements dans la construction des puits et le recrutement de personnel. J’ai proposé ce systéme à son excellence récemment le 4 janvier 2015 à Chinguetti,. Mais j’ai l’impression qu’il ne m’a pas compris. Je récidiverai s’il est confirmé que l’Adrar doit être visité le 5 Avril 2015, sans oublier ma proposition de 1308 lycées gratuits et intensifs en juillet 2015 dans les 218 communes. Cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr.