12-10-2015 16:33 - Deux années sans nouvelles d’ Ishagh Ould Moctar : Sky News et les autorités mauritaniennes accusées de négligence
Mourassiloun - Il y a deux ans, le journaliste mauritanien Ishagh Ould Moctar et son collègue de la chaîne TV internationale Sky News disparaissaient en territoire de guerre syrien.
Une opportunité pour le comité de suivi pour remercier tous les confrères et responsables qui ont exprimé leur solidarité et manifesté leur disponibilité d’user de pressions pour assurer le retour du journaliste sain et sauf dans son pays.
Deux années au cours desquelles, les groupes armés présents en Syrie continuent de maintenir en détention le compatriote Ould Moctar, le privant même d’un simple appel téléphonique avec sa mère.
Deux années, au cours desquelles, la chaîne qui assume la grande responsabilité dans cette disparition, se détourne de l’affaire, la traitant avec négligence, comme si rien ne s’est produit.
Deux ans, pendant lesquels, les autorités officielles ont constamment privé l'opinion publique du moindre détail sur les efforts déployés pour garantir le retour d’Ishagh au pays.
Le comité de suivi renouvelle à cette occasion ses préoccupations croissantes quant aux rebondissements sécuritaires alarmants enregistrés dans la zone où est détenu Ould Moctar et déplore le traitement réservé par les autorités officielles et la chaîne Sky News à ce dossier.
Le comité de suivi compte également organiser une semaine de solidarité avec Ishagh dont une visite effectuée à sa famille, en plus de la tenue d’activités et de programmes médiatiques divers et la prise de contacts avec les acteurs concernés ou engagés dans cette affaire.
Le comité de suivi demande à tous les journaux et sites d’organiser des activités pour rappeler cette situation pénible vécue par la famille du confrère.
Le comité de suivi renouvelle enfin son appel au gouvernement mauritanien et à Sky News ainsi qu’à tous les partenaires pour inscrire le dossier du journaliste au devant de leurs priorités, afin d’obtenir la mise en liberté et le retour de Ould Moctar à son pays et à son travail.
Traduit de l’Arabe par Cridem