Atlantic Media - Le Président du Groupe de communication Atlanticmedia et soldat retraité, Mohamed Salem Ould Haiba, a appelé ses confrères journalistes à soutenir l'institution militaire et sécuritaire, notamment en évitant de publier les informations qui s’y rapportent ou les rumeurs véhiculées sur ses différends corps.

Il a appelé également ses collègues de l’espace médiatique à la vigilance et à faire preuve de pertinence et de vérification dans les informations à publier, leur demandant de ne pas accepter d’être l’otage de la concurrence dans leur diffusion de nouvelles citant les forces armées et de sécurité.

Ould Haiba estime dans son appel lancé aux journalistes que les informations relatives à l’institution militaire ne doivent pas être divulguées, du fait qu’elles doivent rester confidentielles et accessibles aux seuls fonctionnaires de cette structure, loin de tout usage public, qui peut constituer des sources de nuisance aussi bien pour les médias eux-mêmes que pour l’Etat.

« Quand on regarde l'évolution de la sécurité dans le monde, qu’on se pose les interrogations sur les importants progrès réalisés par de grandes Nations en matière de prospérité, de modernisation et de cohésion de leurs forces armées et de sécurité, on constate que le secret de ces exploits revient en premier aux journalistes de ces pays, qui glorifient leurs armées et leurs services de sécurité, en faisant d’eux une ombre placée au dessus de toutes les questions ainsi qu’une ligne rouge que ni la plume, ni l’image ne peuvent atteindre » a dit Ould Haiba.

« Une presse dépourvue d’armée et, de gendarmerie n’en est pas une. Item pour une presse qui ne dispose pas de police chargée d’assurer sa sécurité et ne sera pas en mesure de remplir sa mission de la manière requise.

La liberté de presse est un principe noble qui nécessite le soutien des médias eux-mêmes, qu’il ne faut pas laisser à la charge de l’Etat, du fait que leur respect de la sécurité et de l’armée est l’un des fondements de leur succès dans leurs fonctions » ajoute le Président du Groupe de communication Atlanticmedia.

« J’appelle de cette tribune, moi, Mohamed Salem Ould Haiba, en ma qualité d’expert militaire, les respectables journalistes, qui méritent sans excéption la considération, d’éviter la diffusion d'informations relatives aux autorités, aux forces armées et de sécurité, et de ne pas faire des informations fuitées du champ sécuritaire, une matière médiatique, accessible à n’importe qui, surtout qu’il y’a suffisamment de problèmes et de questions nationales et humanitaires qu’ils peuvent aborder avec abondance, tout en se préservant de traiter des sujets sécuritaires ultrasensibleset dangereux , sans impact positif aucun ni sur le citoyen, ni sur l’Etat » a poursuivi Ould Haiba.

« Ecrire à propos de l’affectation d’un officier à la place d’un autre, d’une fonction vers une autre, de la permutation d’un commissaire ou du transfert d’une unité de l’armée, d’une brigade de la gendarmerie ou de la garde, dans telle ou telle place, pour réaliser telle ou telle mission, n’est pas réellement un produit médiatique, ni une information qui intéresse des journaux professionnels dignes de ce nom, qui doivent plutôt faire preuve d’objectivité et éviter de livrer dans leurs colonnes ou leurs pages web des informations aussi confidentielles » dit Ould Haiba.

« Je suis convaincu que mon conseil sera bien entendu et sera largement relayé par les acteurs de l’espace médiatique, qu’il fera l’objet d’un respect de la part de mes amis journalistes » ajoute Ould Haiba, selon lequel, cette recommandation ne relève pas de sa seule responsabilité, mais aussi de celle de tous les fils fidèles de Mauritanie « préoccupés par la sécurité et la stabilité du pays et qui œuvrent inlassablement pour que l’institution militaire et sécuritaire soit témoin vivant de la reconnaissance, du respect et de l’attention dont elle jouit auprès des citoyens et de l'État » a-t-il conclu.

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