Le Rénovateur Quotidien - La discipline militaire impose à tout soldat au sens large du mot, le respect rigoureux des règles acquises dès la formation de base dans les académies militaires.

La moindre incartade passible d’une sanction à des degrés, divers, un faux pas dans le gnouf. La première apparence à laquelle doit se conformer un homme de tenue est la correction de l’uniforme du bas en haut. Le chef à qui échoit le rôle de faire respecter la discipline est coupable du même « délit » si lui-même n’est pas en adéquation avec de telles règles.

Il est fréquent aujourd’hui de croiser des hommes en uniforme complètement débrayés, la tenue froissée, les chaussures usées, le crâne nu, le ceinturon pendant ou quasi-inexistant.

Pire, vous pouvez confondre un manœuvre, un chauffeur de bus, un mécanicien vêtu de l’uniforme du militaire, du policier, du gendarme en faction. Comme si la tenue militaire ou paramilitaire est à la portée de tout le monde. Quiconque peut s’en procurer. Cette usurpation de l’apparat passe inaperçue, banale, au final acceptée et bien intégrée.

La violation de l’accoutrement n’indigne pratiquement plus le propriétaire légitime qui devait être jaloux de son sacerdoce. Ce travestissement du symbole fréquent dans les casernes, est très frappant dans les rues. D’autres gestes non moins aberrants viennent vicier les valeurs fondatrices de l’institution censée être la plus disciplinée.

Appartenir à l’armée c’est : défendre un honneur, s’astreindre à des obligations et assumer des responsabilités le tout sur la base d’une discipline à vénérer. Quand la tenue va mal, l’armée botte en touche…