Ouest-France - La mobilisation ne faiblit pas pour les bénévoles des Jardins d’espoirs. L’association humanitaire, basée au Plessis-Grammoire, près d’Angers (Maine-et-Loire), œuvre depuis des années pour améliorer la vie des Mauritaniens, et notamment des enfants.

Chaque année, l’association Jardins d’espoirs, du Plessis-Grammoire, expédie un container en direction de Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Il contient surtout des fournitures pour les hôpitaux, les médecins, les écoles, et les familles.

En ce jeudi de janvier 2018, le sixième envoi comprenait, entre autres, 43 lits médicalisés, des matelas, des fauteuils roulants et autres fournitures, ainsi que des vêtements.

Longue chaîne solidaire

Selon Michel Brard, président de l’association, « ce chargement ne pourrait pas avoir lieu sans le concours de tous les bénévoles, tout le long de l’année, qui collectent et trient à de nombreuses reprises. C’est aussi grâce aux donateurs particuliers, aux établissements médicaux, avec l’association Actions humanitaires de La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique, la Pharmacie humanitaire Internationale, les sœurs de Saint-François-d’Assise, le CHU d’Angers et la ville d’Angers, sans oublier les bénévoles tricoteuses de l’association Amis sans frontières ». Une longue chaîne solidaire, donc.

Le transport est assuré gratuitement par le groupe Brangeon. Ces équipements sont destinés à l’hôpital national de Nouakchott, et à quelques ONG locales. Depuis sept ans, Jardins d’espoirs a ainsi expédié 200 lits médicalisés, 230 cartons de fournitures médicales, 150 tables d’écoliers, 960 cartons de vêtements, trois cabinets dentaires complets et trois échographes. Malgré cela, les besoins sont encore importants.

Appel aux dons

Michel Brard se rend en Mauritanie chaque année, pour faire le constat des distributions et des besoins. Il remarque encore des classes où les enfants sont assis sur le sol. Et, dans les établissements hospitaliers, il reste d’énormes besoins.

Parallèlement, Jardins d’espoirs poursuit d’autres projets dans les zones rurales, en installant des congélateurs solaires et un projet de plate-forme solaire multiservices, avec une chambre froide. « Nous constatons une raréfaction dans les financements institutionnels, souligne le président. Heureusement, la générosité des particuliers est en augmentation. »

L’association organise également des parrainages d’enfants.

Pour aider Jardins d’espoirs : 02 41 76 80 41 (Michel Brard).