16-04-2018 00:30 - Adrar.Info "ne montait pas le chameau et n’en est pas tombé"

Adrar.Info

Adrar Info - Il semble que la commission HAPA, chargée de dispatcher «l’aide gouvernementale à la presse», a alloué un pécule au site Adrar.Info qui y postulait avec un N’iéme dossier bien garni, déposé en fin d’année passée.

Sans avertir la rédaction du journal, de la date d’octroi ni du montant de ce don, les responsables de la commission ont «viré» la somme, vers le compte bancaire du directeur de publication, propriétaire du site, en l’adressant au nom de «adrar.Info ».

Il se trouve qu’au niveau de la banque, dont le directeur du journal est client, depuis une douzaine d’années, et dont les locaux de son agence à Atar, juxtaposent , dans le même immeuble, le siège bureau de Adrar.Info, ait demandé à plusieurs reprises d’ouvrir un compte bancaire au nom de son journal. La direction générale de la dite banque à Nouakchott répondait toujours par la négative.

La dernière de ces réponses, entendue en novembre dernier, était, on ne peut plus claire la suivante : "On n’ouvre pas des comptes bancaires aux journaux privés ni aux associations de la société civile. Ils ne sont pas seulement que pauvres mais sont en plus, problématiques (ou merdiques , pas bien entendu) !!!!".

Toujours est il , que trois mois après la correspondance de la commission HAPA, adressée à la banque, le directeur du site, de passage, la semaine dernière , à l’agence de «sa» banque d’Atar, apprit- mine de rien- qu’un virement au nom du journal, a été constaté, parvenu par courrier, dans le bureau d’un directeur central au siège de la banque à Nouakchott.

Renseignement pris. Ce montant, vu que le nom du porteur du compte bancaire (le directeur du site) ne correspond pas au destinataire (Adrar.Info), le directeur central de la banque à Nouakchott, n’a pas jugé mieux que reverser le dit montant à la banque centrale ou trésor public…..Ah!!!Bureaucratie quand tu nous tient….

Le directeur qui a agi ainsi, n’a pas daigné informer le webmaster du site ou, tout au moins, transmettre l’information à l’agence d’Atar, en mieux de connaitre son destinataire.

Ce directeur là, a choisi de faire perdre à la banque et son client ,ce montant qui, n’égale certainement pas le budget du ministère des finances et qui ne provient surement pas de l’état Islamique( Daach ) mais d’une institution officielle la HAPA, relativement connue.

Ce directeur qui, visiblement ne lit pas la presse, pour savoir qu’Adrar.Info publie du n’importe quoi, depuis 2009, a choisi de se comporter en « père de famille qui ne fournit pas d’efforts pour nourrir ses enfants et qui empêche les autres personnes de leur offrir nourriture ».

Maintenant, que cette charité gouvernementale, via la commission HAPA, à destination de Adrar.Info, qui n’a pas su, heureusement, à combien elle se chiffrait, est perdue à jamais, la rédaction du site, n’a plus que «la gratter dans sa peau» (se résigner à son sort ) et se comporter comme le sieur, dans l’ancien temps, qui , voyant sa servante emportée par les eaux déferlantes du Oued et certain, qu’elle ne survivra plus, lança à son intention "A Allah, saches que désormais tu es libre de ma tutelle" …

De toutes les façons, Adrar.Info qui n’a jamais reçu de montants en guise d’aide ou de soutien, provenant d’institutions publiques ou privées,d’hommes d’affaires ou politiques, de sociétés ou banques , ni de spots publicitaires ou abonnements de soutien, considère qu’il : « ne montait pas le chameau et qu’il n’est donc, pas tombé »…Il continuera son bout de chemin, avec plus de détermination quant à servir ses lecteurs.

La rédaction.



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Commentaires (1)

  • samba el bakar (H) 16/04/2018 09:17 X

    Voici le genre de mésaventure qui devrait conforter les hommes de bonne foi à chercher davantage une entente patriotique respectueuse des droits de tout un chacun Dans l'oppression et la marginalisation nous sommes tous égaux face à un système et une politique d'état des privilèges.Ce cas tombé sur un journal négromauritanien,on aurait crié au racisme.Le seul racisme dans ce pays est celui de l'État.Le cercle des privilégiés se resserre tandis que celui du mécontentement général englobe toutes les forces vives.Ben Ali traqué aujourd'hui et demain ce sera le tour des pilleurs de notre Mauritanie