30-05-2018 16:06 - Un député demande l’ouverture d’une enquête parlementaire concernant le compte du ministre des finances

Un député demande l’ouverture d’une enquête parlementaire concernant le compte du ministre des finances

Adrar-Info - Le député Mohamed Ould Babana a appelé à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire, chargée d’examiner un compte au niveau du trésor public, au nom du ministre de l’Économie et des Finances, confirmant que le ministre manipule ce compte suivant le comportement du propriétaire dans sa propriété.

Ould Babana a déclaré que si la commission d’enquête, ne révèle pas l’existence d’allocations au nom du ministre dépassant 25 millions d’ouguiyas, que lui, député présentera sa démission du parlement.

Ould Babana, lors de son intervention à l’Assemblée nationale, a sollicité du ministre de l’économie et des Finances Ould Djaye de présenter un inventaire de ce compte au cours des trois dernières années et fournir aux parlementaires des détails sur les fonds de ce compte et les décaissements.

Ould Babana a ajouté que le ministre doit révéler si ces décaissements avaient été versés comme salaires d’un individu, appui à une tierce personne, cédé à certains employés.

Ou bien gratifié des douaniers ayant découvert des matériaux prohibés ,ou alors,payé à un informateur qui a fourni des indications concernant des évasions d’impôts par des contribuables, ou si ces décaissements ont été alloués à des ministres ou fonctionnaires ???.

Ould Babana a exposé les textes relatifs aux indemnités des travailleurs du ministère des Finances,en vertu des : décret n ° 354 de 1979, modifié par décret n ° 099-83 du 28 mars 1983, modifié par le décret n ° 212-84 du 06 octobre 1984 et modifié par le décret n ° 075-88 du 21 juin 1988.

Il a souligné que ces décrets spécifient en détail le recettes dans certains secteurs du ministère des finances, et identifient les sources de leurs provenances ,que ce soit par paiement tardif des impôts, soulignant qu’il ne donnera que des exemples portant sur certaines rubriques , à savoir celles des « Équipements » et du « Personnel ».

Se référant à diverses ordonnances consacrées à ces articles, Ould Babana a dit que , dans le premier décret : 80% sont versés au trésor public, 5% pour l’équipement et 12% pour les travailleurs, soulignant que lorsqu’on parle de l’équipement, tout le monde devrait comprendre que le montant sera versé dans les poches des hommes et pas à l’équipement car l’équipement a d’autres budgets et d’autres sources.

L’article attribué au Personnel – ajoute le député – n’est pas destiné aux travailleurs, mais s’adresse aux anciens parmi les travailleurs. L’un des décrets modifiés viendra attribuer 28% aux travailleurs et, dans le troisième amendement, 2% seront attribués aux anciens des travailleurs.

Source : http://www.alakhbar.info/?q=node/11325

Traduit par Adrar.Info



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Commentaires (7)

  • doudou19 (H) 31/05/2018 17:43 X

    Ould Djay a raison de profiter comme tout un chacun. D'autres qui se sont appropriés le sous-sol et les cieux de la Mauritanie. Du courage Mokhtar. Ould Babana est en transhumance politique. Il quittera bientôt l'UPR. Ne t'inquiètes pas.

  • ASSOCIATION MAIN PROPRE (H) 31/05/2018 14:24 X

    Ould babana aboie, la caravane passe... Au lieu de saluer toutes ces merveilleuses choses entreprises et faites par l'Etat , Ould babana file vers une nouvelle forme de calomnie. contrairement au député babana , nous ne pensons pas du tout que Moctar Djaye soit maladroit . Car il a des tas de qualités que les autres n'ont pas, et notamment la compétence. VIVE AZIZ ET VIVE LA NOUVELLE MAURITANIE

  • synthetiseur (H) 31/05/2018 11:04 X

    Les caisses noires sont une preuve de mauvaise gestion des biens du peuple. Elles doivent etre bannies. Elles sont à l'origine des enrichissements illicites de tous les parvenus de ce pays.

  • analagjar (H) 31/05/2018 09:20 X

    La question du député est mal posée...Il est en fait normal que des indemnités incitatives soient accordées aux fonctionnaires des finances pour qu'ils ne soient pas tentés par la corruption.Mais ces indemnités doivent être plafonnées pour éviter les abus des pourcentages (car 10 ou 48 pour cent des recettes des années 70 ce n' est pas la mm chose que sur les recettes budgétaires de nos jours) et ces incitations qui ont effectivement enrichi de manière ostentatoire et en temps record beaucoup de hauts fonctionnaires ne doivent pas être limitées aux seuls fonctionnaires des finances car la plupart des fonctionnaires des autres départements ministériels gérent des milliards tous les jours qui sont l'objet de toutes les tentations, ce qui conduit à leur détournement régulier et à l'explosion de la corruption à laquelle nous assistons au sein de tout le systeme...

  • Salem Vall (H) 31/05/2018 08:29 X

    Babana perd son temps et sa "crédibilité"

  • Selmedine (H) 30/05/2018 23:47 X

    Il est indéniable qu'il y'a un malaise général consécutif à la gestion des deniers publics par ĺe ministre des finances et ses proches collaborateurs .Il n'y'a pas de fumée sans feu .Le ministère des finances est le seul département qui toujours renvoyé les missions de contrôle externes pour rester indemne de tout contrôle.Le ministère des finance à toujours bloquer toutes indemnités ou aménagement de salaires pour des agents extereurs au finance .Seuls les facilités accordés aux agents du PC sont les bienvenus.

  • zeni (H) 30/05/2018 19:35 X

    Le Ministre n'est pas en cause personnellement, ce qui dérange s'est l'honnêteté qu'il affiche et qui est mensongère. Le Ministre est médiocre, intellectuellement carrant. C'est un bateleur qui vibre à longueur de journée. Il est la risée des fonctionnaires internationaux qui veulent coute que coute ne pas l'affronter tant il est menteur. Ould DJAY a perçu de l'argent indu, il a allégé des factures fiscales contre espèce, il a acheté des électeurs et a faussé les jeux. Ould DJAY n'est plus technique, il est devenu politique, il se veut puissant mais il oublie qu'il restera à Jamais Moctar Ould DJAY avec toutes les interrogations sociales et culturelles qui font nos particularismes.