20-10-2018 16:50 - La Mauritanie annule la limitation d’âge pour l’inscription à l’université

La Mauritanie annule la limitation d’âge pour l’inscription à l’université

Apanews - Le gouvernement mauritanien a annulé sa décision qui refusait l’inscription dans les universités publiques du pays aux bacheliers âgés de plus de 25 ans.

Les admis au baccalauréat dans la branche des sciences originelles pourront désormais s’inscrire à l’Université des sciences islamiques d’Aioun (est du pays), alors que les bacheliers de la série C (mathématiques) seront orientés par le ministère de l’Emploi, précise une note ministérielle rendue publique samedi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Quant aux admis au bac D (sciences naturelles) et lettres modernes, ils devront remplir un formulaire auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour d’autres orientations.

La décision de privation d’orientation qui touchait environ 1.500 bacheliers avait été dénoncée par une coalition de syndicats estudiantins mauritaniens.

C’est une « décision arbitraire et dépourvue de toute justification légale » ainsi qu’une « défaillance sérieuse pour notre système éducatif », avait souligné cette coalition, y voyant une mesure « vulgaire non pensée prise à la hâte ».

Il s’agit également d’un «crime contre l'avenir d'étudiants qui viennent de surmonter l'obstacle du baccalauréat » après « des années de persévérance et de diligence », avait-elle ajouté, avant d’exiger l’annulation de la décision controversée « dépourvue de tout élément logique et de planification stratégique solide et qui anéantit les rêves des d'étudiants mauritaniens ».

MOO/te/APA



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Source : Apanews
Commentaires : 4
Lus : 3470

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (4)

  • doudou19 (H) 21/10/2018 10:24 X

    La limitation d'âges pour l'entrée respectivement en première année collège à 12 ans et 24 ans à l'université est dénuée de toute intelligence. Leurs décideurs, contre le savoir, doivent être virés tout simplement.

  • DocteurM (H) 20/10/2018 18:09 X

    On devient plus lucide, je me demande si les décideurs qui avaient pris cette décision étaient bien des mauritaniens connaissant les us et coutumes de ce pays ? Ils ont vite oublié que la plus part d'entre nous est à l'école à 8 - 9 - 10 ans après une bonne initiation aux études coraniques ! D'autre part quel mauvais esprit peu en pays musulman fermé la porte au Savoir qui est la seule recommandation sûre de tous les dires attribués au Meilleur des hommes psl. Et puis est ce que ces jeunes ont une fois eu une faveur du gouvernement, dès lors qu'ils ne bénéficient d'aucune aide, pas de bourses, pas de tickets de transport ni de restaurant. Heureusement nous sommes encore des patients, sinon cette décision en d'autres cieux allait causer des émeutes aux conséquences incalculables. C'est à croire que tout ce qui attire au meilleur fout le camp dans ce pays !

  • kadimapur (H) 20/10/2018 17:58 X

    Tant que les décideurs n'auront pas compris que le bac , comme tous les examens, est souvent une loterie où la chance joue beaucoup car il suffit de tomber sur les matières que l'on a revisé le plus ..On peut donc avoir redoublé plusieurs fois et avoir un bon niveau...Il n est pas non plus juste de limiter les bacheliers O a l'inscription à l université des sciences islamiques d'aouin car ce n'est pas forcement le choix des étudiants et cela pose en plus un probleme pour les bachelieres de sexe feminin qui ne pourront pas aller vivre loin de leurs parents pour des raisons religieuses justement...Il faut donc arrêter de tergiverser et laissser les étudiants s'inscrire là où ils veulent car de toutes les manières et le plus souvent la sélection naturelle se fera dés la première année, ceux et celles qui ont le niveau continueront et les autres s'orienteront vers autre chose mais ils auront au moins la satisfaction d'avoir essayé...Dans toutes les facultes du monde il y a toujours des milliers d'inscrits au départ et à la fin très peu d'élus aux diplomes et c'est cela qui est normal pas la sélection à priori qui est d'une grande injustice...

  • trump trompe (H) 20/10/2018 17:24 X

    Il est vraiment temps pour le président d'organiser un haut conseil supérieur pour piloter notre système éducatif. Ceci veut dire impliquer en terme de produit associatif,participatif et productif toutes les couches sociales. C'est impératif. Notre pays est devenu une guignole en terme de médiocrité universitaire dans la sous-région et dans l'espace euro méditerranéen.