24-01-2019 07:45 - Kiffa : atelier d’évaluation de la loi portant criminalisation de l’esclavage et des pratiques esclavagistes

Kiffa : atelier d’évaluation de la loi portant criminalisation de l’esclavage et des pratiques esclavagistes

AMI - Les travaux d’un atelier d’échanges et d’évaluation des tribunaux spécialisés et de la loi 031/2015 portant criminalisation de l’esclavage et des pratiques esclavagistes ont démarré mercredi à Kiffa.

A cet atelier de trois jours, organisé par le ministère de la justice en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT) et le Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, participent les cadres de l’appareil judiciaire, de l’administration et des services sécuritaires dans les wilayas des deux Hodhs, de l’Assaba et du Guidimagha.

A cette occasion, le wali de l’Assaba, M. Mohamed El Hacen Ould Mohamed Saad, a indiqué que l’application de la loi N°031/2015 du 10 décembre 2015 portant criminalisation de l’esclavage est compatible avec les enseignements de notre sainte religion et reflète la volonté du gouvernement mauritanien sur instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, de combattre le phénomène de l’esclavage.

De son côté, le magistrat et chargé de mission au ministère de la Justice, M. Abderrahmane Ould Abdi, a rappelé que la Mauritanie a toujours œuvré à la compatibilité de ses lois dans le domaine des droits de l’homme avec les conventions internationales.

Il a ensuite présenté les lois criminalisant l’esclavage adoptées par le gouvernement, en se focalisant sur la loi 023/2018 criminalisant le discours de la haine et la ségrégation raciale.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier s’est déroulée en présence du wali du Hodh Chargui, du hakem adjoint de la moughataa de Kiffa, du président de la Cour d’appel de Kiffa, du représentant du BIT et de la représentante du haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme.





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Commentaires (1)

  • lass77 (H) 24/01/2019 16:47 X

    C'est joli d'organiser des réunions, des colloques pour juste faire du folklore. ça suffit tout cet enfumage. Il y'a combien de dossiers liés à des histoires d'esclaves , des castes dans ces regions concernées notamment au Guidimakha où règne un climat d'animosité entre des soi-disants féodaux et d'autres citoyens considérés comme esclaves. Je repete , les gens demandent l'application des lois et de la justice en conformité avec la constitution MMauritanienne.