Mourassiloun - Dr Sid'Amar Ould Cheikhna est un chercheur dans le domaine des sciences politiques.

C’est également un expert de l’histoire contemporaine mauritanienne, dont la thèse de Doctorat «La Mauritanie contemporaine : témoignages et documents», a traité les obstacles de l’évolution démocratique en Mauritanie. Il vient d’accorder une longue interview à "Mourassiloun", dans laquelle, il a circonscrit le nombre des candidats populaires et compétitifs à la Présidentielle de juin 2019 à 3 personnalités seulement, qui représenteront à ses yeux les principaux coureurs du grand sprint qui approche au pas de galop et qui devient de plus en plus fatal pour les indécis.

Mais bien avant, il a insisté de s’exprimer en sa qualité d’académicien et non en tant que personnalité politique, dirigeant le courant du Consensus national, précisant que le dit Courant annoncera officiellement ses positions par voie de communiqué émis par son Bureau Exécutif.

« Il y a, à mon avis, trois personnalités qui représentent des candidatures sérieuses. Il s’agit de celles de Mohamed Ould Ghazouani, de Mohamed Ould Bouamatou et de Sidi Mohamed Ould Boubacar », a-t-il dit dans cet entretien.

« Cette troïka se distingue par des qualités clés, dont principalement la capacité de ses membres de séduire les électeurs, aussi bien parmi les opposants que parmi les partisans ».
L’homme a passé en revue, dans la suite de l’entretien, les qualités de chacun de ces trois cavaliers.

Non loin de ce sujet, il a évoqué le potentiel candidat Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf :

« Il pouvait constituer un poids lourd pour cette compétition, grâce à son expérience et à ses ambitions. Mais, puisque le pouvoir a tranché quant à son candidat et en l’absence du soutien de l’opposition, il ne constitue plus un candidat influent à la lumière des indicateurs de l’heure ».

Concernant le député Biram Ould Dah Ould Abeid :

« Biram peut être un candidat important, mais je pense qu’il est sera confronté au défi que représente la collecte du nombre nécessaire des signatures des maires et des conseils municipaux pour être éligible. Je pense également que Bouamatou serait le plus à pouvoir bénéficier de son soutien politique, au cas où il n’aurait pas pu briguer les suffrages des électeurs pour la Magistrature suprême ».

Extraits traduits de l’Arabe par Cridem

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