22-02-2019 00:00 - Aicha Amar : Empêcher l’horreur d’advenir, par anticipation et non en aval, après "forfaitures"

Aicha Amar : Empêcher l’horreur d’advenir, par anticipation et non en aval, après

Adrar-Info - Des violences des plus atroces sont commises à l’endroit des citoyens. Ici. Les femmes bénéficient de la plus grande proportion de ce gâteau de l’abomination. L’horreur sur ce registre gagne de plus en plus de terrain, fait tâche d’huile.

Son apogée est atteint grâce aux graduations , harcelée, violée, jetée en pâture et/ou exécutée. Nouakchott caracole en tête du palmarès, Nouadhibou, Rosso, Tembegha, Tintane, et, .. Combien d’autres violences sont tues, des victimes muselées. Des forfaits le plus souvent commis par un multirécidiviste.

Un relaxé, bénéficiant de la bienveillance d’un laxisme ambiant. Cette prolifération de sévices est une preuve probable de la dégradation des valeurs, qui a elle seule, bien évidemment, ne peut justifier l’ampleur des abus enregistrés.

Malheureusement, à quelque chose malheur est bon, ainsi, le dernier assaut de la quiétude du lointain Hodh égratigne des tabous les plus tenaces.

La société crie au secours,..

Exhibe ses victimes.

Dénonce une propagation de viols, de violences.

Pire appelle à l’auto défense.

Même si la dimension désordre psychique n’est pas à négliger, d’autres aspects structurels sont à prendre en compte de manière sérieuse afin de faire face à cette situation préoccupante, qui revêt désormais une allure épidémique.

La faille sécuritaire influence ce désordre social, dit on, une accusée de taille mise sur les bancs par plusieurs observateurs.

Empêcher l’horreur d’advenir, par anticipation et non en aval, après « forfaitures », est l’une des principales lacunes, de la politique sécuritaire tant vantée.

D’autres voient à raison, en la persistance des délits, l’absence d’un cadre juridique régissant cet enchevêtrement . Un dispositif répressif efficient, couplé d’une prise en charge des victimes. Il est admis, en l’occurrence, que la plus dégradante de ces violences sur le plan personnel demeure le viol.

Une vie brisée à jamais, dont la reconstruction est presque impossible.

Un désespoir qu’empire une quasi impunité, qu’assure un procès, qui finit souvent en queue de poisson, .. en plus du rejet de la société.

Crainte évoquée par des activistes, dans leurs différents plaidoyers pour la promulgation et application d’une loi qui protège la femme contre ces funestes pratiques.

Qui en dépit des dénonciations s’éternisent.

L’urgence est a ce titre reléguée aux calendes grecques, pendant que l’on privilégie l’insignifiant.

Aicha Amar



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Commentaires (1)

  • conseillerbenevole (H) 22/02/2019 09:35 X

    Pourtant il y a bien une législation qui peut venir à bout de vos peines, chères mesdames. Si l charia était appliquée par l’état et la morale islamique était respectée par, notamment, par les individus surtout les femmes on ne serait pas là. un seul exemple pour le non respect de la morale islamique. Il y a deux jour j'ai lu l'histoire la tentative de viole d'une fille de 21 ans qui est montée dans la voiture d'un jeune à 20 heures pour soit disant la déposer chez elles. Pourquoi à 20 heures cette fille est dehors sans accompagnateur de sa famille? Pourquoi elle accepte l'offre d'un inconnu? Athées, dépravés et laïcs, mon commentaire ne vous est pas destiné.